mardi 2 octobre 2012

Le ROC n'a rien à craindre du Québec

Après les révélations de la GRC et de la Commission Charbonneau à l'effet que la corruption est encore plus importante en Ontario qu'au Québec, mais plus discrète, il est où le trou du cul de journaleux de MacLeans, Jacques Boissinot qui titrait "Quebec the most corrupted province"?

Tout comme celà est pratique courante chez ses soumis confrères de LaPresse, cet illustre plein de marde n'a eu qu'à manipuler les faits, tout en omettant d'autres, pour en arriver à cette savante conclusion.

Comme si c'était pas encore assez, le tata à Guy A. l'a invité à "Tout le monde en parle" pour qu'il vienne nous répéter en pleine télé que les québécois sont des corompus, et c'est certainement super Lepage ni son insignifiant fou du roi qui l'aurait confronté!

N'existe-t-il pas un journaliste d'enquête québécois pour répondre à cet article afin de rétablir un certain équilibre? N'avons-nous pas un certain Alain Gravel de l'émission Enquête dont les talents d'enquêteur sont reconnnus pour débusquer les méchants corrompus?

Mais monsieur Gravel a tout intérêt à s'en tenir aux corrompus québécois, car s'il ose, ne serait-ce qu'évoquer la possibilité qu'il y aurait de la corruption dans le plus blanc que blanc "Rest of Canada", ses amis du ROC s'empresseraient de l'accuser de raciste, de xénophobe et de méchant séparatisse dont le dessein secret est de briser le Canada.

Il ne viendrait même jamais à l'esprit de monsieur Gravel, ni à aucun autre super journalistes d'enquête et brillants chroniqueurs serviteurs des médias québécois à la botte des forces fédéralistes, de riposter à MacCleans, eux qui préfèrent pratiquer l'autosencure connaissant très bien ce qui les attends s'ils mordent la main bienfaisante de celui qui les nourrit.

Avec un paysage médiatique pareil, le ROC n'a rien à craindre du Québec dans sa croisade pour la conversion des québécois en bon "canadians"

Haine des anglos dénonçée par un Cajun


Quand c'est rendu que c'est Zachary Richard, un cajun de la Louisianne, qui dénonce les préjugés haineux entretenus par les anglophones, ça donne une idée du niveau d'asservissement des médias du Québec aux forces fédéralistes. Ça donne surtout une idée du climat de peur qui règne au sein du peuple québécois dont plus un membre n'ose s'exprimer librement craignant de passer pour un extrémiste xénophobe. Lire l'article

Monsieur Richard cite un éditorial du Globe & Mail du 31 août: «Certainement les Canadiens raisonnables seront d'accord qu’une victoire du Parti québécois sera extrêmement néfaste pour le Québec et le Canada. La campagne a dévoilé la vision irrationnelle, extrémiste et même perverse de Pauline Marois et ses supporters séparatistes. Ils n’aiment pas le Canada. (...) Il semble même qu’ils n’aiment pas les gens qui ne leur ressemblent pas ou qui ne parlent pas comme eux.»

Il commente ces propos ainsi: «C’est un point de vue haineux, basé sur des préjugés et qui ne mérite que du dédain, affirme-t-il dans son billet. S’il y a cauchemar créé (... c’est) par un journaliste si peu responsable qui propage des propos inflammatoires.»

La plus grande entrave à la démocratie vient du contrôle des médias par quelques groupes financiers rompus au néolibéralisme et au fédéralisme qui sont prêts à prendre tous les moyens, y compris la manipulation et la falsification de l'information, pour maintenir le peuple québécois dans sa condition de colonisé pratiquant l'autosensure pour ne pas subir le châtiment réservé aux ingrats qui osent cracher dans la main du bienfaiteur Canadien qui les nourrit.

Comment a-t-on pu en arriver là?

Hier, pendant un lunch avec des confrères de travail, j'ai été estomaqué lorsqu'après avoir lancé avec assurance «J'espère qu'y a pas un fonctionnaire qui a voté pour la CAQ», un d'eux me dit avec fierté «J'ai voté pour la CAQ» et un autre d'ajouter «Moé'si».

Et le premier de renchérir le torse bombé «J'suis de Québec moi». Je leur réponds complètement ébranlé de cette affirmation «Hey êtes-vous au courant que Legault veut faire le ménage dans la fonction publique en coupant des milliers de postes et en abolissant les commissions scolaires?????» Et un de me répondre en répétant les âneries à Legault «Y'a trop de gaspillage dans la fonction publique et à Hydro. Dire qu'ils étaient 12,012 avant pis asteur ils sont 22,000» Et l'autre de répéter les imbécilités des économistes de l'Institut économique de Montréal «Moé j'veux protéger mon fonds de pension, c'est pour ça qu'il faut faire le ménage au gouvernement» Et pour finir celui de Québec a sorti son argument canon «Cossé tu penses que Markov va faire si y'é pogné pour payer plus d'impôts, il va aller jouer ailleurs. Faut pas toucher aux impôts. Y'a trop de programmes sociaux au Québec, c’est là qu’yé l’argent» suivi de son acolyte qui garoche en prenant son air d'expert en économie mondiale «Si les impôts augmentent mon beau-frère va déménager sa business ailleurs»
 

Mes deux moineaux m'ont ensuite servi un tas d'exemple de gaspillage en se gardant bien de s'inclure dans la gang de fonctionnaires fainéants. Ça s'applique aux autres mais certainement pas à eux!
 

J’me suis demandé alors comment le Québec a pu en arriver à un tel niveau d’individualisme, lui qui a été capable de créer des outils de richesse collective, tels que Hydro-Québec en nationalisant les ressources hydro-électriques, Loto-Québec, la Société des Alcools sans oublier la Caisse de Dépôts. Lui qui s’est doté de programmes sociaux qui permettent à tous, sans distinction de classe sociale, de s'instruire et de se soigner convenablement. Lui qui s’est donné une fonction publique pour administrer l’état afin de rendre une multitude de services à ses citoyens!
 

Comment des fonctionnaires, et surtout des fonctionnaires de la ville de Québec, sont capables de souhaiter la mise à pied de milliers de travailleurs qui gagnent leur vie aussi honorablement qu’eux et qui contribue à l’économie de leur ville. Eux qui pourtant seraient prêts à descendre dans la rue pour sauver les emplois des travailleurs d’une usine qui menace de fermer ses portes si le gouvernement ne leur accorde pas une énième subvention et si leurs travailleurs ne leur accorde pas une énième concession!

Comment en sont-ils rendus à vénérer les nouveaux sauveurs du monde que sont les entreprises et les riches, et à mépriser des travailleurs sous prétexte qu’ils travaillent pour la fonction publique?
Le rouleau compresseur médiatique porte-parole du message néolibéral a fini par faire passer la société d’une société de partage et de compassion, à une société individualistes qui vénère les riches car ils sont des winners, et qui méprise les pauvres car ce sont des loosers tous responsables de leur propre sort!

samedi 11 août 2012

Fonctionnaires: travailleurs de seconde zone

On entend ces jours-ci le sauveur du Québec, le vire capot François Legault, répondre aux journalistes qui lui demandent comment il va financer sa cour des miracles, qu'il va faire le ménage dans la fonction publique. Ce qui vient à dire qu'il devra dégager des milliards de dollars à même les dépenses publiques. Comme il a déjà annoncé qu'il souhaite abolir les commissions scolaires, fort à parier que son fameux ménage consistera à mettre à pied des milliers de fonctionnaires. Et tout comme dans les annonces de fermeture d'usine, ces mises à pied auront des conséquences graves sur l'économie des régions touchées, particulièrement la région de Québec.
Alors, dites-moi pourquoi, selon la CAQ, la logique des retombées économiques de la perte d'emploi s'appliquent toujours pour les travailleurs touchés par les fermetures d'usines, pour lesquelles toute la communauté se mobilise pour les empêcher, mais que cette logique ne s'applique pas pour les mises à pied des fonctionnaires?
Est-ce parce que les travailleurs au service de l'état seraient des travailleurs de seconde zone, des pères et mères de famille indignes de recevoir un salaire de l'état, tous plus incompétents les uns que les autres?
Est-ce parce que l'argent que les fonctionnaires injectent dans l'économie serait, pour ce cher Legault, de l'argent indigne voire même de l'argent sale, au même titre que l'argent de la corruption?
Est-ce parce que faire appel à la sous-traitance privée pour la prestation des services publics, tels que les transports, la santé et l'éducation, servira à enrichir d'avantage les entreprises privées et à diminuer les conditions de travail des salariés, donc à accentuer les inégalités sociales?
Poser ces questions c'est d'y répondre. Ce que veut cet ex chef d'entreprise c'est de débarasser le Québec de ses fonctionnaires qui sont la cause de l'inefficacité du Québec et du déficit public, afin de laisser la place à l'entreprise privée immensément plus efficace. Mais, selon Legault et sa CAQ, la légendaire productivité des entreprises est freinée, égorgées qu'elles sont sur le plan fiscal, elles qui font déjà plus que leur juste part dans le financement de l'état. On a qu'à penser aux pauvres pétrolières, aux institutions financières, aux firmes d'ingénieurs et de construction, et aux autres grandes entreprises dont l'intérêt pour le bien commun est sans limite!
Si vous croyez avoir tout vu avec Charest, c’est rien à côté de ce que super Legault s’apprête à faire. Il va finir la job de démolition de nos services public, et son discours est clair là-dessus, en transférant la prestation de ces service, des fonctionnaires de l’état vers des employés de l’entreprise privée.
Et lorsqu’on aura payé le triple du coût pour des services de moindre qualité, on mettra sur pied des commissions d’enquête publique pour comprendre pourquoi on s’est fait fourré et pourquoi l’état est rendu à ce point corrompu ! Et je parie qu’on en viendra à la conclusion que c’est parce que l’état s’est vidée de tout son savoir-faire ce qui l’a mis à la merci des requins du privé

mardi 7 août 2012

L'ignoble et grôs-tesque personnage.

Y'a pas si longtemps, le premier sinistre et surtout ennemi public numéro un du Québec, John James Charest, trouvait ignoble et «grôs-tesque» de la part de Pauline Marois sa demande de déclencher des élections au printemps puisqu'il était incapable de régler la crise étudiante (La preuve sur cette vidéo).

Ben voilà que l'on découvre l'ignoble et grotesque personnage qu'il est lui-même de déclencher des élections en plein été alors qu'il fait de cette crise l'enjeu de l'élection afin que les journalistes évitent de parler des dossiers de la corruption et du financement du parti libéral, et de la vente à rabais de nos richesses naturelles.

Et le pire c'est que ça marche, car soyez sans crainte qu'il n'y aura pas une seule de ces lavettes de journalistes serviles pour confronter les libéraux sur ces sujets! Que des porte voix biens dressés et bien élevés qu'ils sont à ne pas brasser la merde surtout lorsqu'il s'agit de la merde libérale.....

mercredi 27 juin 2012

La racaille libérale

Quelle criss de racaille pourrie que ces libéraux qui volent les images d'un internaute dans le but de ridiculiser et de mépriser, non seulement Pauline Marois, mais aussi des milliers de personnes descendues dans la rue pour manifester bruillamment avec des casseroles, symbole d'indignation emprunté aux Chiliens.
 

C'était écoeurant de voir aux nouvelles du soir de ce 26 juin 2012, la grosse face à Charest et celles de ses petits chiens Bolduc et Hamad, se marer en disant qu'ils n'ont fait qu'utiliser les images  des péquistes, ce qui forcément en justifierait l'utilisation par les libéraux, sans aucun égards aux droits d'auteur.
 

Malgré la malhonnêteté flagrante et persistante des libéraux, les médias continuent, non seulement d'accorder de la crédibilité à de telles tactiques, mais aussi de se faire le porte voix de ce genre de discours en le répétant sans cesse dans les bulletins de nouvelles et en première page des journaux.

Selon les experts en droits d'auteur, l'utilisation de ces images par les libéraux sans l'autorisation de l'auteur, est illégale. Ce crime ne fait que s'ajouter à ceux commis par ces bandits récidivistes, coupables de corruption, de financement illégal, d'abus de pouvoir, de bafouer la charte des droits et libertés et j'en passe....

Tous ces crimes resteront impunis voire même encouragés, la preuve en est que, malgré l'évidence d'utilisation illégale des images, les médias diffusent quand même la publicité libérale.

Mais on l'a vu avec les commandites, pour les forces fédéralistes et les médias à leur service, tout est permis pour arriver à leur fin, et l'illégalité n'est qu'un moyen parmis d'autres!

Peuple du Québec au bord du génocide! dixit Martineau-no

Dans le journal de mourial du 26 juin 2012, Richard Martineau-no, défenseur de la liberté de parole néolibérale et réactionnaire, sévit une fois de plus dans un de ses textes tout aussi insignifiant que les autres, dans lequel il compare le Québec à des peuple génocidaires tels que les Yougoslaves et les Rwandais.
Après avoir pleurnicher sur son sort de victime, innondé d'insultes et de menaces de mort, il se dit soulagé maintenant qu'il s'est réfugié à la campagne, loin de tous ces artistes et ces étudiants anarchistes-radicaux-enragés.
Incapable d'assumer sa position de chroniqueur d'opinion dans un journal populiste, qui attire autant, sinon plus d'insultes que d'approbations, il attribue à tous les membres de la société qui ne feraient pas partie de la majorité silencieuse, des prédispositions à la haine et au génocide comme en fait foi cet extrait: «Il n’y a rien de plus fragile que la paix sociale. Longtemps, je me suis demandé comment des Rwandais et des Yougoslaves qui avaient vécu paisiblement côte à côte pendant des décennies pouvaient, du jour au lendemain, se vouer une haine mortelle et se poursuivre dans les rues, machette à la main et bave aux lèvres.»
Afin de le guérir de sa profonde schizophrénie paranoïaque, je suggère à ce grand déconnecté de la réalité de prolonger indéfiniement son séjour à la campagne, de préférence au fin fonds d'un rang à des kilomètres de toute âme qui vive et surtout privé d'accès internet, afin de nous débarasser définitivement d'un incompétent qui parasite et pollue le paysage médiatique du Québec depuis trop longtemps.

La loi de la police

Toutes mes félicitations et mon admiration à Arsène Brosseau-Thiffault, agent de la paix au Palais de Justice de Montréal, pour avoir eu le très grand courage de défendre ses convictions au point d'en avoir perdu son emploi.
En effet, il a été congédié pour avoir porté le carré rouge entre la porte d'entrée du Palais de justice et le vestiaire.
En plus d'être victime d'un congédiement abusif, il «accuse au passage ses anciens collègues au Palais de justice de Montréal de faire du profilage politique. « On entendait sur les ondes radio : “ Il y a un carré rouge qui vient de rentrer, watchez-le ”» [Lire l'article publié dans le Devoir: Congédié pour un carré rouge? ]
Il réclame donc des excuses de la part de son employeur afin de rétablir sa réputation!
Il est donc important de souligner le geste de monsieur Arsène Brosseau-Thiffault et de le supporter dans ses démarches, car dans l'univers fermé des grosses polices brutes et épaisses dans lequel c'est la dictature plutôt que la démocratie qui règne, où tout se règle en famille, il y a peu de chances que justice soit rendue. 

Une commission pour les fraudeurs, des injonctions pour les étudiants

C'est éloquent de voir avec quelles précautions les acteurs de la pièce de théâtre mettant en vedette la juge Charbonneau et produite par le très honnête gouvernement Charest, tracent en ce début des audiences de la commission Charbonneau, les grandes lignes des stratagèmes frauduleux élaborés par des firmes d'ingénieurs et autres entreprises en construction, qui leur permettent de voler des milliards au trésor public, mais sans jamais nommer personnes et, bien évidemment, sans en arrêter aucun.
Il s'agit pourtant de crimes graves qui ultimement causent la mort en privant notre système de santé et d'éducation des moyens nécessaires pour prendre soin correctement des personnes malades ou en détresse. Des gens meurent dans nos hôpitaux faute de soins adéquats! Des enfants souffrent de détresse psychologique, dont plusieurs de suicident faute de support professionnel en nombre suffusant.
Mais ces crimes économiques graves causant la mort, commis par fraudeurs à cravate, trop souvent amis et pourvoyeur du parti libéral, sont aux yeux de notre merveilleux système de justice moins graves que de manifester sans donner son itinéraire à la police, ou d'encourager quelqu'un à le faire.
On a pu constater que nos juges sont beaucoup plus pressés d'accorder des injonctions à deux trois scabs contre une majorité d'étudiants qui ont démocratiquement votés pour la grève.
On a aussi tous vu comment les policiers ne s'encombrent pas de prendre le temps d'identifier qui a commis une effraction, ou même s'il y a eu effraction, non ils foncent dans le tas et procèdent à des arrestations massives où l'utilisation de violence excessive de la part des policiers est devenu la norme!
Voilà quelle genre de société que nous impose la gang de corrompus libéraux dirrigée pas Charest, dans laquelle les fraudeurs bénéficient d'un traitement de faveur, et où les étudiants qui se mobilisent pour le bien commun sont traités comme des bandits de grands chemins!

samedi 16 juin 2012

Glorification de la brutalité policière: la vraie banalisation de la violence!

Le plus terrifiant devant les actes de violence sauvage posés par les forces policières, c'est l'acceptation, voire même la glorification de cette violence commise par des policiers quasi psychopathes, tel que le démontre cet extrait d'un article publié dans la grosse presse à Desmarais dans lequel ce policier dit qu'il "ADORE ÇA"!: "« Je suis entré dans le groupe d’intervention pour qu’il y ait de l’action. Je suis formé pour ça » , dit l’agent Stephan Peixe. C’est sûr qu’on travaille beaucoup, mais on ne se plaint pas. C’est un peu comme nos séries de hockey en ce moment. J’adore ça. " J'imagine leurs discussions dans le vestiaire après la «game»: "Moé j'en ai fait saigner 4 à soir, pis toé? J'va surement avoir la médaille de «Rex le chien enragé» remis au meilleur compteur!"
Pis ça mossieur Charest, c'est pas de la banalisation de la violence?

Fred Pellerin cautionnerait la violence selon les libéraux!

Suite au refus de Fred Pellerin d'aller chercher son titre de chevalier de l'Ordre national du Québec (et de poser avec l'excécrable Mom Charest), la très solidaire et militante membre du club criminalisé des corrompus du parti libéral, Christine St-Pierre, a déclaré ceci: « nous, on sait ce que ça veut dire le carré rouge, ça veut dire l’intimidation, la violence, ça veut dire aussi le fait qu’on empêche des gens d’aller étudier ».
Les artistes n'ont pas tardé à réagir en demandant des excuses dans une lettre qui dénonce ses propos qui associent tout ceux qui portent le carré rouge à la violence et l'intimidation. En voici un extrait: " Il est plus que temps que vous et les membres de votre parti preniez les responsabilités qui vous incombent en tant que représentants politiques quand vous usez de tels moyens ...de propagande pour diviser l’opinion publique, en stigmatisant le port du carré rouge comme un geste soutenant la violence. Vous aimez « oublier » que ce mot qui vous vient si fréquemment aux lèvres n'est pas incarné par les centaines de milliers de personnes, étudiants et citoyens qui marchent chaque soir dans nos rues, mais par un corps policier qui multiplie honteusement les gestes de brutalité envers des manifestants pacifiques. Vous aimez « oublier », aussi, que cette violence est celle de vos mots menteurs et méprisants, de votre inaction et de votre irrespect envers une part grandissante de notre population."
À la demande de l'opposition de s'excuser, la très déshonorable sinistre St-Pierre en a rajouté: "« Nous avons tous vu qu’il y a eu des manifestations d’étudiants qui, parfois, ont conduit à des scènes tout à fait disgracieuses, des scènes ...d’intimidation, des scènes dont les médias ont été témoins et des images qui ont été rapportées sur tous les écrans de télévision. Ces façons de faire sont inadmissibles et c’est ce que j’ai voulu exprimer lorsque j’ai parlé du carré rouge.... Dans une société libre et démocratique, nous devons nous dissocier de la violence, nous devons nous dissocier des scènes que nous avons vues dans le métro de Montréal » "
Elle maintient donc que tous les citoyens du Québec qui appuient la cause étudiante par le port du carré rouge sont aussi de potentiels fomenteurs de violence. Ben ma criss de réac, toi pis ta gang de dictateurs libéraux, allez bientôt être victimes de la seule violence que vous méritez, un balaiage des leaders de la mafia libérale aux prochaines élections!

Port du carré rouge = profil criminel!

Après le profilage racial, nos forces policières font maintement dans le profilage des «carrés rouges» ou selon leur jargon du «profilage criminel», et ont la naiveté de nous dire que c'est normal, qu'elles ont toujours fait ça, comme en fait foi cet article du Devoir du 10 juin 2012: " Samedi, deux journalistes du Devoir ont entrepris de tirer l’affaire au clair en épinglant sur leur poitrine des carrés rouges avant de s’engouffrer dans la gueule du métro. Résultat? Interpellation rapide, détention pour fin d’enquête. «On fait juste ça, du profilage criminel», a indiqué de suite un des agents du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) lors de la fouille de nos journalistes."
Le boutte du boutte est que le gouvernement Charest, champion défenseur de la démocratie, supporté par ses amis des empires Gesca et Péladeau via la plume de leurs «chroniqueux» réactionnaires (les Lapierre, Laroque, Martineau, Aubin, Facal, Duhaime, Hébert, Samson, Pratte, Marissal, Lagacé, Cardinal, Gagnon), ai réussi à faire passer le carré rouge de symbole d'une répartition plus équitable de la richesse, à celui de la criminalité voire même du terrorisme! Cette façon d'arriver par la répression à semer la graine de la peur dans la tête des gens afin qu'ils se soumettent d'eux-même aux dictats du pouvoir, est digne des régimes totalitaires pseudo-démocratiques qui se servent de la peur du terrorisme pour justifier la répression violente envers tous ceux qui osent les contester!

Le droit à une information libre: un enjeux capital

L'accès à une éducation gratuite est un enjeux important de notre société afin que les moyens financiers d'un individu désireux de s'instruire ne soit pas un obstacle. Toutefois, le droit à une information diversifiée et libre de toute pression économique ou politique est un enjeux encore plus importrant afin que le peuple dispose d'une information représentative de l'ensemble des courants idéologiques de la société lui permettant de faire des choix éclairés le temps venu.
Les enjeux de la concentration des médias sont très biens expliqués dans cet article dont voici un extrait: «Le taux canadien de concentration concernant la propriété de la presse quotidienne en est un des plus élevés du monde occidental. Entre 1992 et 1999, Southam a vendu ses journaux à Hollinger ce qui fait que le gro...upe de Conrad Black possède 56,2% des quotidiens canadiens. Dans sept provinces, près de 75% de la presse quotidienne appartient à un seul propriétaire. Quant au Québec, Quebecor et Gesca/Power se partagent 97,2% des quotidiens québécois [Sauvageau, 2000].... Pour le Conseil de presse du Québec (2003), malgré certains avantages liés à la concentration, les dangers sont nombreux. L’uniformisation et la standardisation du contenu fait en sorte que le pluralisme idéologique et la libre circulation des idées inhérents à la bonne santé démocratique d’un pays sont mis en péril. Cette situation constitue un danger puisque la diffusion de différents points de vue sur un enjeu est réduite. La diversité d’opinions et de sources d’information permet ainsi aux citoyens de se forger une idée éclairée sur une question sociétale.»
L'éducation s'acquiert d'abord et avant tout par les médias, chose que les détenteur de capitaux et les forces fédéralistes ont bien compris. Mais il ne suffirait que d'un gouvernement qui ne soit pas à leur solde pour voter des lois empêchant la concentration des médias et pour subventionner des télés et des journaux à contre courant de l'ordre politique et économique établis. Ainsi, tous les courants idéologiques de la société seraient représentés dans les médias permettant ainsi au peuple de faire des choix vraiement éclairés!

Omerta libérale: quel fin observateur que ce Marissal

Dans cet article publié le 4 juin 2012, le petit Marissal, membre des illustres chroniqueurs confortablement hébergés dans leur carré vide, s'étonne de l'omerta qui règne au sein du parti libéral! Hey le twitt, ça fait longtemps que ça dure, y'était temps que t'en parle (quel fin observateur de la société que ce Marissal)!
Et pourtant, du temps des dissensions au Parti Québécois, nos intrépides «journalisses» sillonnaient les sentiers les plus éloignés du Québec pour aller arracher une déclaration anti-Marois et d'en faire la une de leur torchon fédéralo-néo-libéral. Mais pas un ostie de ces fins limiers pour enquêter sur la triste omerta qui règne au sein du parti libéral alors qu'aucun gouvernement n'a été aussi détesté et contesté avant lui. Criss, jama j'crairai qu’y'a pas un seul député ou encore aucun membre de ce parti dictatorial qui ne conteste pas les agissements de ce gouvernement qui non seulement impose sa dictature au sein même de son parti, mais à l'ensemble de la société québécoise!
Mais à force de ne pas mordre la main de ceux qui les nourrissent, ces lavettes de «journaleux» finiront complètement abrutis, tout comme Winston dans le film 1984, ils finiront par perde toutes leurs convictions morales, prêts à accepter sincèrement n'importe quelle vérité, aussi contradictoire soit-elle, pourvu qu'elle émane de leur généraux bienfaiteur et maître!

Les étudiants défendent les riches!

L'arrogance et le mépris de la part de ce triste individu qu'est Sir John Charest envers les étudiant a atteint son paroxisme lorsqu'il a déclaré lors de la conférence de presse du 31 mai que les étudiants défendent les riches!
Lui qu'on a vu avec ses amis et les amis de la puissante et milliardaire famille Desmarais lors d'un faste banquet dans lequel il s'est certainement inspiré pour son plan Nord et pour l'élaboration de son cadre financier dans lequel il augmente les taxes et les tarifs pour la population mais dans lequel il maintient et pourquoi pas augmente pour ses riches amis, leurs privilèges fiscaux!
Qui croit-il berner avec cette affirmation sauf peut-être les partisans libéraux aveuglés par les principes d'utilisateurs payeurs si chers à l'idéologie néolibérale.
Le plus grave dans ce genre de déclaration c'est que non seulement elle déligitime l'action des leaders étudiants qui mènent un combat pour faire progresser la société, mais ça amplifie le sentiment de haine qu'une partie de la population entretient envers les étudiants.
Amnistie internationale et l'Onu peuvent bien s'inquiéter des actes que pose ce gouvernement qui loin d'appaiser la crise sociale dans laquelle il a précipité le Québec, ne font que l'attiser en antagonisant encore d'avantage les québécois les uns envers les autres!

Atteinte au droits fondamentaux: se comparer pour se justifier!

Après Amnistie Internationale, c'est au tour de l'ONU qui presse le gouvernement " « de faire respecter pleinement les droits à la liberté de réunion pacifique, d'expression et d'association des étudiants » touchés par la loi spéciale...... « la législation récemment adoptée restreint indûment le droit d'association et de réunion pacifique au Québec »Réponse du gouvernement par la bouche de La ministre des Relations internationales du Québec, Monique Gagnon-Tremblay : "[elle] s'est adressée à la presse pour dire aux observateurs onusiens de se pencher sur des problèmes plus criants. « Au lieu, bien sûr, de regarder le Québec actuellement, [...] l'ONU pourrait peut-être regarder les crises majeures qui se passent actuellement, que ce soit en Syrie ou alors au Mali »"
Veut-elle nous dire que tant que nous n'en serons par rendu à des excès comparables à ces pays, les atteintes aux droits fondamentaux par le gouvernement ne doivent pas être dénoncés pas quiconque? On voit bien à quel genre dérive ce gouvernement est prêt à plonger le Québec.

C’est un peu comme nos séries de hockey en ce moment. J’adore ça.

Pendant que sont constatés de nombreux cas de brutalité policière, des charges sauvages et des encerclement des manifestants, des arrestations massives et de nombreux blessés, parfois gravement, parmis les manifestants, le tout dénoncé par Amnistie Internationale, l'irresponsable grosse Presse publie un important article sur deux pages qui décrit le travail palpitant des forces policières, comparé à la série «24 heures».
Dans cet article, publié dans le 30 mai 2012, intitulé «Dans les coulisses des manifs», les imposants moyens techniques et les très nombreux effectifs y sont décrits, tout comme la ferveur avec laquelle ces effectifs, très bien entrainés, ne vivent que pour ce genre d'action qu'ils qualifient de «série de hockey» auxquelles ils adorent participer, dont voici un extrait: "« Je suis entré dans le groupe d’intervention pour qu’il y ait de l’action. Je suis formé pour ça » , dit l’agent Stephan Peixe. C’est sûr qu’on travaille beaucoup, mais on ne se plaint pas. C’est un peu comme nos séries de hockey en ce moment. J’adore ça."
 On a en effet pu constater combien plusieurs de ses exaltés confrères s'en sont donné à coeur joie dans cette "série de hockey" où comme au hockey, tous les coups sont permis et où tous ceux qui commettent des actes de violence excessive sont rârement punis.
Les actes de violence que les policiers commettent " parce qu'ils adorent ça " sont encore plus écoeurantes et condanmables car elles sont commises contre des jeunes gens sans défense.
Mais ça prends-tu des irresponsables totalement insensibles pour publier ce genre de reportage en pleine période de crise pendant laquelle des centaines de personnes se sont fait brutalisées pour le simple fait d'avoir manifesté dans la rue!
La descence et le minimum de respect pour toutes ces victimes de brutalité policière aurait voulu que l'insignifiante Presse ne publie pas un tel reportage.
Mais à quoi s'attendre d'autre de ce torchon au service de la classe dominante, que la glorification du travail de ces policiers mercenaires à la solde de cette même classe dominante!

mardi 29 mai 2012

Gratuité scolaire? Pas besoin de virer communiste.

Pas besoin de ruiner les riches et les entreprise, ou de virer communiste pour trouver le financement nécesasaire à la pleine gratuité scolaire. Voici ce que proposaient Louis Dumont, Guy Rocher et Michel Seymour, professeurs à l'Université de Montréal dans un article paru dans le Devoir du 17 janvier 2011 (Droits de scolarité - Le modèle québécois n'a rien d'une anomalie):

«Il existe d'autres façons de faire, en plus de continuer d'exiger de la part du gouvernement fédéral le rétablissement des transferts fédéraux pour l'éducation supérieure à la hauteur de la proportion accordée en 1994-1995. Voici quelques exemples:
- imposer une taxe à l'expertise universitaire pour les grandes sociétés dont le développement repose sur des compétences universitaires;
- hausser les redevances liées à l'exploration et l'exploitation minière et gazière;
- récupérer les sommes perdues à cause de l'évasion fiscale (paradis fiscaux, comptes secrets dans des banques suisses);
- introduire de nouveaux paliers d'imposition pour les plus riches de notre société qui ont pu, grâce à des études supérieures universitaires, accéder à une profession lucrative.
De cette façon, l'équité et l'accessibilité seront préservées: le financement de toutes nos universités sera bonifié sans la contrepartie négative d'une décroissance attendue de leur fréquentation par les prochaines générations d'étudiants.»

Mais le gouvernement libéral de Charest, enfermé dans la logique néolibérale d'utilisateur-payeur pour tous les services publics, y compris la santé et l'éducation, a choisi d'imposer aux étudiants une hausse de 85% des droits de scolarité tout en les accusant de ne pas faire leur juste part! Résultat: la polupation qui descend dans la rue pour exprimer son raz-le-bol de ce gouvernement corrompu à la solde des riches et des grandes entreprises!

vendredi 25 mai 2012

Petits pitous en quête d'affection

Lors de la conférence de presse de la gang à Charest portant sur sa loi spéciale, y'a pas un ostie de journaliste pour faire le lien entre les demandes de gel des frais de scolarité avec les 500 millions que coûtent le financement public des écoles privées.

Pas non plus un criss de journaliste pour opposer à l'argument de "chacun doit faire sa juste part" à celui des milliards en subventions et crédits d'impôts accordés aux entreprises.


Pas non plus un tabarnac de ces minables petits chiens-chiens pour évoquer la proposition de la CLASSE de taxer le capital des banques!
 

Seulement des petits pitous bien dressés qui ne cherchent qu'à quêter l'affection de leur maîtres!

Les journalistes, de «bons petits soldats»

C'est pas moi qui le dit, mais c'est bien Alain Saunier, ancien patron de l'information à Radio-Canada: "Depuis quelques années, on demande au journaliste d’être loyal à son entreprise avant d’être loyal au service public. C’est devenu ringard de dire [ le contraire]. Si on le dit, on va nous rappeler qui fournit notre paye. ». La compétition féroce qui existe entre les différents groupes médiat iques au Québec inquiète l’ancien patron de l’information de Radio- Canada Alain Saulnier. I l estime que le contexte actuel force les journalistes à s’embrigader « comme de bons soldats » pour les entreprises pour lesquelles ils travaillent, y compris à Radio- Canada. Selon lui, cette tendance représente un danger pour la profession journalisti Depuis quelques années, on demande au journaliste d’être loyal à son entreprise avant d’être loyal au service public, observe- t- il. Or dans mon temps, peu importe où on travaillait, on était au service du public. C’est devenu ringard de dire ça. Si on le dit, on va nous rappeler qui est notre employeur et qui nous fournit notre paye. C’est une situation qui empêche le journaliste d’être libre. "

Malgré celà, rien ne les empêche de s'unir et de se lever debout pour revendiquer leur liberté journalistique. Rien ne les empêche, sauf un peu plus de lucidité et beaucoup plus de courage!

Laroque Lapierre, duo représentatif de l'a-plat-ventrisme journalistique

Lors de l'émission Laroque Lapierre du 21 mai 2012 sur les ondes de TVA, le ministre des transports Pierre Moreau a affirmé, et ce sans broncher: « Pour négocier, ça prend deux parties. Mme Beauchamp, qui a démissionné, a négocié avec les étudiants. Mme Courchesne a négocié avec les étudiants, mais les étudiants entrent dans la salle de négociation en disant : "vous savez, il y a deux parties ici; l'une des deux va mourir, mais la bonne nouvelle, c'est que ce n'est pas la nôtre" »

L'utilisation d'un tel langage, qui porte de fausses intentions aux étudiants, est ni plus ni moins de l'incitation à la haine des étudiants et ultimement à commettre des actes de violence envers eux!

Devant des accusations aussi graves, aucun de nos deux champions de l'entrevue politique, n'a daigné confronter le ministre et ont préféré gober bêtement ses paroles!

Aucun de ces minables journalistes pour soulever la contradiction entre l'appel faite par Charest en chambre lors du dépôt de la loi 78, à Pauline Marios de garder son calme, alors qu'elle ne faisait que lui demander de s'assoir avec les étudiants, et l'utilisation de propos aussi incendiaires de la part des députés et ministres libéraux.

Cordon de sécurité autour de Gabriel Nadeau-Dubois

Je me joins à Amir Kadir dans son appel pour former un cordon de sécurité morale autour de Gabriel Nadeau-Dubois qui est sur le coup d'une poursuite pour outrage au tribunal. Tout comme Amir Kadir, je fais mienne la déclaration de Gabriel Nadeau-Dubois sur laquelle le tribubal s'appui pour
porter son accusation:

« Je crois qu'il est tout à fait légitime pour les étudiants de prendre les moyens de respecter le choix démocratique qui a été fait d'aller en grève. C'est tout à fait regrettable qu'il y ait une minorité d'étudiants et d'étudiantes qui utilisent les tribunaux pour contourner la décision collective qui a été prise. Nous, on trouve ça tout à fait légitime que les gens prennent les moyens nécessaires pour faire respecter le vote de grève. Et si ça prend des lignes de piquetage, on croit que c'est un moyen tout à fait légitime de le faire. »

De plus, avec la loi spéciale des libéraux, ce genre d'affirmation pourrait valoir à celui qui la fait, de lourdes amendes et même une peine de prison.
De par cette loi illégitime, tous ceux qui appuiront Gabriel Nadeau-Dubois pourront être accusés et poursuivis par ce gouvernement.

Je vous invite donc à participer à la formation de ce cordon de sécurité morale autour de Gabriel Nadeau-Dubois en appuyant sa déclaration. Nous verrons alors si le gouvernement est prêt à tous nous emprisonner!

Je fais donc mienne la déclaration de Gabriel Nadeau-Dubois qu'il a faite dans l'entrevue qu'il a donné sur les ondes de RDI le 13 mai dernier. La requête en outrage au tribunal contre Gabriel Nadeau-Dubois sera entendue

Loi 78: la liste de la honte

En votant pour cette loi odieuse, j'espère que les députés du parti libéral resteront marqués pour le reste de leur vie. Afin de mettre un nom sur les auteurs du geste le plus anti démocratique que le Québec ait connu, voici la liste de tous les députés libéraux:

Charest, Jean Sherbrooke
Courchesne, Michelle Fabre
Beauchamp, Line Bourassa-Sauvé
Bachand, Raymond Outremont
Arcand, Pierre Mont-Royal
Blais, Marguerite Saint-Henri-Sainte-Anne
Bolduc, Yves Jean-Talon
Boulet, Julie Laviolette
Dutil, Robert Beauce-Sud
Fournier, Jean-Marc Saint-Laurent
Gagnon-Tremblay, Monique Saint-François
Gignac, Clément Marguerite-Bourgeoys
Hamad, Sam Louis-Hébert
James, Yolande Nelligan
Reid, Pierre Orford
St-Pierre, Christine Acadie
Weil, Kathleen Notre-Dame-de-Grâce
Charbonneau, Francine Mille-Îles
Charlebois, Lucie Soulanges
Dubourg, Emmanuel Viau
Gaudreault, Maryse Hull
Gonthier, Johanne Mégantic-Compton
Houda-Pepin, Fatima La Pinière
L'Écuyer, Charlotte Pontiac
Ménard, Nicole Laporte
Rotiroti, Filomena Jeanne-Mance-Viger
Thériault, Lise Anjou
Vallée, Stéphanie Gatineau
Arsenault, Damien Bonaventure
Auclair, Vincent Vimont
Bachand, Claude Arthabaska
Bergman, Lawrence S. D'Arcy-McGee
Bernard, Daniel Rouyn-Noranda-Témiscamingue
Bernier, Raymond Montmorency
Billette, Stéphane Huntingdon
Carrière, Marc Chapleau
Chagnon, Jacques Westmount-Saint-Louis
Chevarie, Germain Îles-de-la-Madeleine
Corbeil, Pierre Abitibi-Est
D'Amour, Jean Rivière-du-Loup
Diamond, Jean-Paul Maskinongé
Drolet, André Jean-Lesage
Gautrin, Henri-François Verdun
Huot, Patrick Vanier
Kelley, Geoffrey Jacques-Cartier
Lehouillier, Gilles Lévis
Lessard, Laurent Frontenac
MacMillan, Norman Papineau
Mamelonet, Georges Gaspé
Marcoux, Yvon Vaudreuil
Marsan, Pierre Robert-Baldwin
Matte, Michel Portneuf
Moreau, Pierre Châteauguay
Morin, Norbert Montmagny-L'Islet
Ouellette, Guy Chomedey
Ouimet, François Marquette
Paquet, Alain Laval-des-Rapides
Paradis, Pierre Brome-Missisquoi
Pigeon, Michel Charlesbourg
Simard, Serge Dubuc
Sklavounos, Gerry Laurier-Dorion
St-Amand, Danielle Trois-Rivières
Tomassi, Tony LaFontaine
Vallières, Yvon Richmond
Vien, Dominique Bellechasse

Charest matamore face aux étudiants, mais chieux face à Rio Tinto

Face au mouvement étudiants le très courageux Charest dit qu'il faut protéger le droit des étudiants à l'accès à leur salle de cours dans un contexte de vote de grève, et pour ce faire adopte une loi spéciale pour empêcher les étudiants d'exercer leur droit de faire la grève.

Mais face à la toute puissante Rio Tinto qui met ses travailleurs en lockout, le très chieux Charest n'évoque plus le droit au travail des employés et celui d'avoir accès à leur lieu de travail mais laisse plutôt cette compagnie bénéficiare de centaines de millions d'aide sociale prendre les moyens qu'il faut pour les mater.

Comment ne pas se révolter devant tant de lâcheté de la part de ce gouvernement et surtout face à autant d'inéquité entre le traitement sévère et autoritaire réservé au mouvement étudiant et le traitement de faveur accordé aux compagnies comme Rio Tinto.

Harper et Charest, même combat

Selon le rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation, " Le Canada a été capable de redistribuer aux riches, il est temps de maintenant de distribuer les richesses aux plus pauvres.. ’est un pays où le 10 pour cent de la population plus aisée est en moyenne 10 fois plus riche que le 10 pour cent de la population le plus pauvre. C’est un pays où les impôts et les bénéfices réduisent moins les inégalités que dans la plupart des pays de l’OCDE..... Trop de gens vivent encore dans la pauvreté au Canada — soit 3 millions de personnes — et trop de familles, soit une sur 10, faisaient face à l’insécurité alimentaire en 2007-2008" Le rapporteur de l'ONU critique le Canada

Réponse du gouvernement Harper, " Sa visite est «ridicule» et un gaspillage d’argent. D’après nous, l’ONU doit mettre l’accent sur les pays en voie de développement où les gens n’ont pas la nourriture et c’est un gaspillage de ressources de venir aux pays démocratiques, bien développés pour faire des lectures politiques»

Les conservateurs de Harpeur et les libéraux de Charest n'ont que faire des inégalités sociales et des millions de pauvres qui vont avec, qui ne sont que des dommages collatéraux du combat qu'ils ménent pour défendre l'idéologie néolibérale à la solde de l'infime minorité des ultra riches qui sont préts à tout pour conserver leurs privilèges!

Conflit étudiant et la désinformation pratiquée par les médias

Ce matin du 16 mai 2012, RDI matin martelle la nouvelle d'un pauv étudiant atrocement lésé par le non restpect des injonctions et qui poursuit le leader de la classe pour outrage au tribunal, se basant sur une entrevue donnée sur RDI dans laquelle ce dernier disait que les étudants étaient justifiés de faire du piquetage pour faire respecter les votes de grève.

Mais pas un seul mot ce matin-là sur les propos haineux de Claude Poirier, ni sur les demandes faites par Amnistie internationale au gouvernement Charest de respecter ses obligations de protection des manifestants!

Avec cette désinformation systématique, comment voulez-vous que les citoyens comprennent les événement et les revendications des étudiants!

Le plus grand cancer qui ronge notre sociéte est la concentration des médias, ennemie jurée de la démocratie!

Paroles de Poirier: «Fuck Y'all»

L'expression sans retenue de la haine envers notre jeunesse par un journaliste en pleine télévision démontre le parti pris des médias contre le mouvement étudiant. Après l'imbécile à Gendron sur les ondes de V, c'est au tour du réactionnaire Poirier à inciter le public à la haine envers les étudiants sur les ondes de de TVA pendant l'insipide émission "Salut bonjour!» Claude Poirier se révolte contre les étudiants: « Fuck Y'all »

Pourtant, on entend aucun représentant des journalistes ou des médias dénoncer cette incitation à la violence!

Violation des droit humains lors des manifestations

Amnistie internationale rappelle la responsabilité du gouvernement et de la police d'assurer la sécurité des manifestants. Cette affirmation revient à dire que c'est le contraire qui se produit et que le gouvernement et la police agissent de manière irresponsable provoquant ainsi encore plus de violence.

"Nous rappelons qu’une grande responsabilité incombe aux gouvernements et à la police quant à la sécurité lors des manifestations qui ponctuent le conflit étudiant. Les gouvernements doivent se porter aussi garants de la sécurité des personnes participant à des manifestations pacifiques et autres activités publiques.«Les tactiques utilisées par les forces policières face à de nombreux incidents violents, mais qui ont visé des manifestants pacifiques soulèvent des questions troublantes» déclare Béatrice Vaugrante, directrice générale d’Amnistie internationale, « d’où le besoin d’une enquête indépendante qui examine toutes les possibles violations des droits humains au cours de manifestations afin de les prévenir dans le futur»." Conflit étudiant – Amnistie internationale demande une enquête indépendante sur les interventions policières 

Les étudiants critiquent les médias

Dans notre paysage médiatique fortement concentré, à l'intérieur duquel les très soumis journalistes ne sont que les porte voix du système politique et économique dominant, et qui sont incapable de la moindre autocritique, les étudiants dénoncent la couverture du conflit par les médias.

Ci-dessous, l'intégralité de l'article publié dans La Presse du 15 mai 2012, intitulé «Les étudiants s'en prennent aux médias».

J'aurais plutôt titré: "Les étudiants critiquent les médias" mais les pauvres petits journalistes ont l'épiderme sensible et toute critique sur leur travail constitue une attaque injustifiée.

[ « Les médias ne sont pas objectifs, on ne peut pas leur faire confiance. » — Alexandre Poulin, 24 ans, étudiant en histoire de l’art. « Médias, délateurs! » « Médias, complices des enquêtes de la police! » Réunis devant le palais de justice en soutien aux quatre étudiants accusés d’avoir paralysé le métro jeudi dernier, une centaine de manifestants ont également appelé au boycottage des médias, qu’ils accusent de faire de la désinformation.
Brandissant leurs foulards devant l’objectif des caméras et des appareils photo, certains manifestants ont enjoint aux journalistes de partir.
« C’est écoeurant, c’est tout ce que tu peux faire, fouiner comme un rat » , a lancé à notre intention un jeune homme excédé. « Décâlissez, avec vos crayons! » , a lancé un autre.
Posément, Alexandre Poulin, étudiant à la maîtrise en histoire de l’art âgé de 24 ans, a expliqué que, pour les manifestants et grévistes, le lien de confiance entre les médias et la jeunesse est brisé: « Les médias ne sont pas objectifs, on ne peut pas leur faire confiance. »
Près de trois mois après le début de la grève, les étudiants commencent à voir rouge. « On a été gazés, on a été arrêtés, on est écoeurés » , estime- t- il.
« Nos valeurs sont humanistes, on se bat pour l’équité, l’égalité des sexes, la justice sociale. Pendant la Révolution tranquille, on a chassé l’église de l’état. Nous, on veut chasser le néolibéralisme de l’état » , a- t- il ajouté.
Les accusations de complot, de méfait de plus de 5000 $ et d’avoir commis un acte susceptible de faire craindre un acte terroriste dont font l’objet quatre étudiants passent également très mal. « Je trouve ça un peu hard. On parle d’étudiants qui étaient assis à leurs bureaux il y a trois mois et qui se retrouvent maintenant étiquetés comme terroristes » , a dit un étudiant en biochimie à L’UQAM âgé de 31 ans.
« Ça me met en colère et ça me brise le coeur. Il y a de la fumée dans le métro, personne n’a été physiquement blessé. Je ne crois pas que cela mérite ce traitement » , a- t- il dit.]

Les sinistres libéraux lâchent les chiens sur les étudiants!

Encore un cas parmis des dixaines d'autres de brutalité policière. Les sinistres libéraux nous ont précipités dans un régime totalitaire qui n'hésite pas à lâcher les chiens sur les étudiants!

Richard Landry, président du Syndicat des professeurs du Collège de Rosemont, a été témoin des événements. « Il y a avait un attroupement d'étudiants devant la porte, très calmes, immobiles, sans aucune agressivité, et tout à coup, sans aucune raison apparente, les policiers ont chargé, matraques en l'air. Plusieurs ont reçu des coups au visage, un est parti en ambulance avec la tête bandée, j'ai vu des gens qui saignaient de la bouche : c'était très très violent », a-t-il déclaré. « On ne comprend toujours pas pourquoi les policiers de l'administration ont frappé sur nos étudiants, c'est inacceptable », a-t-il ajouté. Paru sur le site de Radio-Canade le 14 mai 2012

Coupables de crime économique causant la mort!

Les vrais terroristes ne sont pas ceux qui jettent des bombes fumigènes dans le métro pour faire avancer une cause de justice sociale, mais biens tous ces bandits qui, pour s'enrichir toujours plus, détournent des milliards en fonds publics provoquants des dommages graves aux sytèmes d'éducation, de santé et de service sociaux.
Des gens souffrent et meurent à cause de ces criminels. Tous ces individus sans aucuns scrupules sont coupables de crime économique grave causant la mort!

La corruption libérale victime de racisme!

Suite au faux fuyants évoqués par la très propre Line Beauchamp devant les allégations d'association avec un mafieu, un ancien organisateur libéral déclare dans cet article du Devoir du 11 mai 2012: « Line Beauchamp, c’est son nom qui fait la différence. Si elle avait eu un nom italien, la police se serait occupée de son cas. Parce que franchement, c’est pas possible qu’elle ne connaisse pas les gens qui étaient présents à son déjeuner-bénéfice. Quand on reçoit 20-25 personnes chez soi - et c’est ce qu’a fait le Parti libéral dans le comté de Mme Beauchamp - et que ça rapporte plus que 60 000 piastres, on sait qui est autour de la table », a déclaré M. Tomassi, qui a fait de l’organisation politique pendant 30 ans pour les libéraux. « J’en ai vu d’autres, Madame ! La politique, je sais comment ça marche ».

Ce que dit M. Tomassi c'est qu'il y a du racisme envers les corrompus du parti libéral de race italienne, et que la police ne s'attaquerait pas aux corrompus québécois de souche de la mafia libérale!

Merci M. Tomassi de confirmer que la corruption touche tous les libéraux sans discrimination de sexe ou de race, allant du militant, du simple député, au ministre et même jusqu'au premier ministre!

Privilèges fiscaux aux criminels, matraque aux étudiants

Exemple de privilèges fiscaux dont bénéficient les entreprises qui leur permettent d'élaborer des stratégies d'investissement uniquement pour payer moins d'impôts.

C'est le cas du fraudeur Tony Accurso qui, malgré qu'il soit sous le coup d'accusations de fraude, continue de décrocher des contrats et de pratiquer de l'évitement fiscal. On peut lire dans La Presse du 10 mai 2012: " Au printemps 2008, le groupe Accurso a complètement réorganisé ses affaires dans la foulée de l’enquête de Revenu Canada. De cette réorganisation est née une nouvelle entreprise, Louisbourg SBC, qui peut techniquement continuer à obtenir des contrats publics malgré les aveux de fraude fiscale de deux sociétés soeurs. Or, La Presse a découvert que la restructuration pourrait aussi permettre au groupe Accurso d’économiser 45 millions de dollars d’impôts. Il appert que le stratagème respecte la Loi de l’impôt à la lettre, mais il n’est pas clair qu’il en respecte l’esprit, ce qui constituerait de l’évitement fiscal abusif... Dans le cas du groupe Accurso, le stratagème est relativement simple: pour économiser de l’impôt, l’organisation a acquis à l’été 2008 une entreprise au bord de la faillite qui avait accumulé des pertes énormes. Ces pertes fiscales, qui sont reportables dans le temps, peuvent servir à réduire les profits du groupe Accurso durant plusieurs années"

Parallèlement à ce scandale, les gouvernements, non seulement maintiennent mais aussi continue à bonifier les avantages fiscaux aux entreprises, puis faute de financement suffisant, coupent dans les services tout en augmentant les taxes et les tarifs auprès de la population.

Le plus consternant dans ce système, c'est le traitement qui est réservé aux étudiants, qui défendent des principes d'égalité sociale, par rapport à celui d'un Tony Accurso qui peut continuer en toute impunité de s'enrichir!

Le pelletage de responsabilités des libéraux

Violence excessive de la part des policiers lors de la manifestation de Victoriaville, le Parti Québécois et Québec solidaire réclament une enquête indépendante.(Article du Devoir du 9 mai)

Réponse des libéraux: "Adressez-vous au Commissaire à la déontologie policière" Le pelletage de responsabilité des libéraux dans la cour des autres se poursuit!

Patante à gosse libérale

Tout comme la première mouture de la commission Charbonneau, l'entente proposée par Charest aux étudiant est une "patante à gosse" et une couleuvre que les libéraux essaient de leur faire avaler!

Ces arrogants condescendants de libéraux n'ont de cesse de prendre le monde pour des imbeciles!

Ce ne sont que des générateurs de chaos directement responsables des dommages matériels et des blessés survenus tout au long du conflit.

Tous les citoyens victimes de cette situation délibérément provoquée par ce gouvernement devraient porter plaine pour négligence crimilelle et réclamer dommages et intérêts! Au moins la justice va servir à défendre les vrais victimes de ce conflit!

Membership, membership, membership!

Saviez-vous que le très honnête et donnateur du parti libéral, Tony Accurso, vient de s'associer à la non moins honnête SNC-Lavallin pour obtenir des contrat du MTQ pour la reconstruction de l'échangeur Turcot?
J'va dire comme Charest, pour que le Québec avance ça prend du «leadership, leadership, leadership» et j'ajouterais que ça prend surtout du «membership, membership, membership» au grand club de corrompus du parti libéral fréquenté et financé par la mafia de la construction!

Proposition de la CLASSE : taxer les banques. Geste hérétique ou hautement symbolique?

Au Canada, les toutes puissantes banques canadiennes sont les citoyens les plus privilégiés de notre système fiscal. En plus de former un oligopole confortable qui fait que les Canadiens paient plus cher que les autres leurs services financiers, le bénéfice des six grandes banques s’est élevé à 23,6 milliards$ en 2011. De plus, en raison d’une application laxiste des règles fiscales de la part du gouvernement, elles pratiquent et facilitent la fuite des capitaux dans les paradis fiscaux leur ayant permis de détourner près de 6 G$ entre 2007 et 2009. Et si le taux d'impôt moyen statutaire des banques canadiennes se situe au-delà des 32%, il est beaucoup moins élevé lorsqu'on retire de l'équation l'ensemble des subventions et des avantages gouvernementaux dont elles bénéficient. Dans la réalité, le taux effectif moyen d'imposition des banques canadiennes est de seulement 20,0%! (source: Léo-Paul Lauzon)

Pourquoi serait-il hérétique de demander à ces contribuables hautement choyés que sont les banques de contribuer d’avantage afin de rendre possible la gratuité scolaire au Québec, elles qui sont loin de contribuer à la société leur juste part en taxes et en impôts?

Pourquoi le gouvernement Charest rejetterait du revers de la main la proposition de la CLASSE de taxer les banques à un taux de ,7% sur la valeur de leur capital, alors qu’il n’hésite pas à taxer la population à un taux de 9.5% et à lui imposer de plus en plus de tarifs?

Alors que la contribution de 410 millions$ demandée aux banques canadiennes représente bien peu à côté de leur bénéfice de 23,6 milliards en 2011, ce geste hautement symbolique que représente la participation des banques à une plus grande répartition de la richesse, leur rapporterait infiniment plus sur le plan de l’amélioration de leur image auprès de la population.

Malheureusement, une telle proposition, même si elle est une situation gagnante autant pour les étudiants que pour le gouvernement Charest, demeure une hérésie car, selon les disciples de la doctrine néolibérale, elle contrevient aux lois implacables du libre marché qui veut que rien ne doit interférer à la libre entreprise.

Mais, en partie grâce à la lutte étudiante, aux yeux d’un nombre de plus en plus grandissant de personnes, la gratuité de l’éducation est le symbole d’une société plus juste et libre de son destin, affranchie de l'emprise du néolibéralisme!

Réponse à Richard Martinono pauv victime de ces étudiants ingrats!

Richard «carré jaune je suis pour une hausse, mais modérée» Martineau, sévit une fois de plus dans un article intitulé «Hommage aux citoyens inconnus» publié le 29 avril 2012 dans le «Journal de mourial», dans lequel il fait l'éloge de ces «travailleurs qui donnent 40% de leur salaire au gouvernement pour que les jeunes puissent fréquenter l'université à bas prix» Devant tant de compassion de la part de cette pauvre victime de ces ingrats d'étudiants, je réponds ceci:

Honte aux citoyens connus

En ces temps où des millions de citoyens prennent conscience de l’extrême inégalité dans la répartition des richesses, et du sous financement dramatique des services publics qui en découle, j’aimerais exprimer tout mon mépris envers ces autres citoyens connus de tous qui parfois transgressent les lois, mais qui parfois agissent en toute légalité dans le but de ne pas payer leur juste part d’impôt.

Honte à ces milliers de citoyens apparemment honnêtes, parfois même de bons père de famille, qui se font complices de ces non moins honnêtes commerçants pour payer cash et éviter de payer les taxes.

Honte à ces centaines d’entrepreneurs qui se font complices de certains fonctionnaires et politiciens pour charger le double, voire même le triple de ce que leur prestation coûte réellement.

Honte à ces centaines de chefs d’entreprises qui profitent de leur position pour se verser des salaires faramineux et s’attribuer des avantages exagérés au détriment des employés et des actionnaires ordinaires.

Honte à ces centaines de chefs d’entreprises qui ont le culot de se verser ces salaires malgré que leur entreprise soit bénéficiaire de l’aide gouvernementale à coup de centaines de millions en subvention et en crédits d’impôt.

Honte à ces centaines de chefs d’entreprise qui se paient les meilleurs avocats afin de trouver tous les moyens pour éviter que leur entreprise ainsi qu’eux-mêmes paient de l’impôt.

Honte à ces centaines de chefs d’entreprises qui élaborent des stratagèmes afin de sortir leur argent ainsi que celui de leur entreprise hors du Canada vers des paradis fiscaux afin de s’enrichir d’avantage.

Honte à ces «traders» du monde de la finance et des banques qui, tout en s’enrichissant toujours plus, ont provoqué la pire crise financière depuis le crash de 1929, dont il a fallu pour s’en sortir, que les gouvernement versent des centaines de milliards d’argent public pour renflouer les banques.

Honte aux politiciens qui tolèrent l’état actuel de nos lois de l’impôt et du commerce qui permettent à ces riches de s’enrichir d’avantage et de ne pas payer leur juste part d’impôts en fonction de leurs moyens financiers.

Honte à ces riches qui, s’attribuant le statut d’uniques pourvoyeurs de prospérité économique, voudraient payer encore moins d’impôt sans quoi ils menacent d’aller faire fructifier leur richesse ailleurs.

Honte à ces riches qui, tout en faisant des pieds et des mains pour ne pas payer leur juste part d’impôt, se transforment en généreux mécènes afin de sauver ces pauvres citoyens que l’état n’a plus les moyens de prendre en charge, état qu’ils ont eux-mêmes contribués à étrangler.

Honte à tous ceux qui exercent ce noble et indispensable métier qui consiste à informer la population, mais qui ne s’indigne que sur le dos de ceux qui ne risquent pas de menacer leur propre bien-être.

Et surtout honte aux médias et à leurs serviles journalistes qui privent la population d’une information objective, complète et libre de toute censure imposée par ces riches qui ne paient pas leur juste part d’impôts et qui prennent tous les moyens, y compris la concentration des médias, afin de conserver leur privilèges.

Le vrai visage de la violence!


Le vrai visage de la violence: la ministre Beauchamp qui derrière son visage presqu'angélique, s'apprête à mettre le Québec à feu et à sang, pour ensuite justifier le recours à plus de force pour mater et museler le mouvement étudiant.

Ignatieff: fédéraliste lucide!

Il arrive parfois qu'un fédéraliate fasse preuve de lucidité sur la place du Québec dans le Canada. C'est le cas de Michael Ignatieff, l'ancien chef du parti libéral qui dit ceci: " qu'une rupture est inévitable tant entre l'Écosse et le Royaume-Uni qu'entre le Québec et le reste du Canada". Il ajoute:" le Québec et le reste du Canada n'avaient plus rien à se dire."

Et il renchérit avec ceci: " Maintenant, effectivement, nous sommes presque deux pays séparés." Évidemment, plusieurs fédéralistes illusionnés ont réagit à ces propos. Lire leurs réactions dans cet article.

Du haut les marches du Palais des congrès

Du haut des marches du palais, le petit roi Charest et sa cour de valets de pique, n’ont que faire des revendications du peuple qu’ils regardent de la fenêtre se faire battre à coup de matraque.

Du haut des marches du palais, les passeurs libéraux ont organisé le plus beau salon qui soit afin de mettre la table à leurs riches amis et leur dérouler le tapis rouge jusqu’aux coins les plus reculés du Québec, là où ils pourront s’emparer de ces richesses qui, sans leur argent, le Québec ne saurait exploiter.

Du haut des marches du palais, Charest et sa toute dévouée ministre Beauchamp, ordonnent aux fonctionnaires de l’éducation et aux forces juridiques et policières, de faire régner la paix et l’ordre car il y a menace d’ébranler les assises du modèle de société néolibérale.

Du haut des marches du palais, les mercenaires libéraux, au service des «big shots» de la finance et de l’industrie, réservent à ceux qui osent contester le pouvoir, non pas les plus belles salles du palais des congrès, mais bien les cellules de leurs prisons.

Du haut des marches du palais, toute la classe des biens pensants dépositaires de la moralité et de la justice, déchirent leur chemise à la vue de la violence qu’ils ont eux-mêmes contribués à instaurer, à force de dénigrer et de ridiculiser les aspirations de la jeunesse.

Du haut des marches du palais, ce gouvernement vit ses derniers jours de pouvoir, car les québécois ne sauraient vivre plus longtemps dans une société où sévit un régime qui règne sans partage et qui ne fait que renforcer les inégalités sociale.

Line Beauchand la «dam» de fer

La Presse de ce 14 avril 2012 titre «Entrevue avec Line Beauchamp, L'autre dame de fer. On ne peut pas me demander de céder à l'intimidation».

Ce titre aurait été plus juste: «Line Beauchand la «dam» de fer, le genre de barrage idéologique qui mène à des débordements lorsqu'il refuse d'ouvrir les vannes aux pressions sociales! »

Mais les médias, La Presse en tête, auront réussi à la faire passer pour une courageuse victime des méchants étudiants radicaux, alors que c'est elle et son maître Charest qui ont provoqués l'exaspération des étudiants.

Un enfant qui meurt de faim est un enfant assassiné!

Saviez-vous que la faim dans le monde n'est pas une fatalité à laquelle nous n'y pouvons rien? C'est ce qu'affirme Jean Ziegler dans cet article. Il nous dit: "Aujourd'hui, au début du millénaire, il n'y a aucune fatalité, il n'y a aucun manque objectif. Cela existait il y a deux cents ans, quand les gens émigraient de Bretagne pour échapper à la misère. Mais aujourd'hui, un enfant qui meurt de faim est un enfant assassiné".

Il identifie également les grand responsables; " «La pire de ces causes, et en même temps la plus absurde, c'est la spéculation boursière sur les aliments de base, soutient Jean Ziegler. En 2008 et 2009, les prédateurs, les hedge funds [qui] ont détruit 85 000 milliards de valeur patrimoniale [...], ont migré vers les bourses des matières premières et, notamment, vers les Bourses des matières premières agricoles. Tout à fait légalement, avec des instruments boursiers, ils ont réalisé des profits astronomiques, ce qui a fait exploser les prix des aliments de base tels que le maïs, le riz et le blé, qui couvrent 75 % de la consommation mondiale», poursuit-il. Et ce qui a fait que, dans les bidonvilles du monde, les femmes ne peuvent plus acheter suffisamment de nourriture, et que des centaines de millions d'êtres humains de plus sont jetés dans l'abîme de la sous-alimentation."

Et selon lui, nous pouvons agir: " «Les spéculateurs sur les aliments devraient être traduits devant un tribunal de Nuremberg pour crime contre l'humanité», lance l'ancien rapporteur spécial, pour qui seule une mobilisation populaire permettrait de faire interdire cette forme de spéculation. «Dieu n'a pas d'autres mains que les nôtres», dit-il en citant Georges Bernanos"

Gratuité scolaire : leçon d’économie à Bachand


Petite leçon d'économie 101 au ministre libéral Bachand de la part de Michel Girard, journaliste économique de La Presse, qui n'est pourtant pas un journal de gauche. Le gouvernement du Québec donne aux entreprises 3.1 milliards$ en crédits et subventions de toute sorte. En retour, il s'attend qu'elles investissent et crée de la richesse. On appelle ça un retour sur investissement. De la même manière, l'argent investie dans l'éducation universitaire rapporte à la société en impôts et taxes que ces futurs travailleurs aux revenus supérieurs vont payer. Si l'on suit ce raisonnement, le gouvernement a dès maintenant les moyens de financer le gel en transférant 1 milliard$ des entreprises vers le financement des universités. Et Girard d'affirmer: "Traiter les étudiants d'enfants gâtés qui exploitent la générosité du système québécois, est carrément injuste"

jeudi 22 mars 2012

Déconnexion sociale

En réponse à Yves Boisvert qui publie dans La Presse du 22 mars 2012 un article pour la hausse des frais de scolarité intitulé: «La justice sociale»
 
L'affirmation suivante dans votre article d'aujourd'hui m'a fait sursauté: " Ce sera le gouvernement qui paiera pour mes enfants? Cool le gouvernement! Je vais économiser un paquet d'argent avec ça ".

Il ne vous est jamais passé par la tête que pour le père de famille de la classe moyenne médiane et inférieure, la hausse des frais de scolarité ne signifie pas une occasion ratée de faire des économies sur le dos de la société.

Elle signifie surtout pour certains pères, qui ne sont certainement pas de moins bons père que vous l'êtes, d'avoir à choisir lequel de ses enfants il va supporter financièrement. Ou pire encore, il ne pourra tout simplement pas contribuer à l'éducation universitaire d'aucun de ses enfants. Imanginez seulement le sentiment de honte de ces pères de ne pouvoir contribuer à l'éducation supérieure de leurs enfants. Et surtout les pères qui vous lisent, auxquels vous dites que si vous ne contribuez pas à l'éducation de vos enfants, c'est pour vous en mettre un paquet dans les poches.

Faut-il que vous soyez à ce point déconnecté de la réalité économique de milliers de familles pour ne pas reconnaître leur lutte pour se donner une minimum de dignité en commançant par se loger, se nourrir et offrir un peu de loisirs aux enfants.

Êtes-vous à ce point déconnecté de la société pour penser que de hausser les frais de scolarité ne va pas diminuer le nombre d'étudiants, toutes classes sociales confondues, à s'inscrire à l'université?

Vos propos, M. Boivert, sont méprisants envers le père de famille que je suis, qui malgré que je fasse partie de la classe moyenne et à cause d'un niveau d'endettement élevé hérité de mes années de vache maigre, je n'ai pas pu payer les frais de scolarité de mes enfants.

Mais ce que je comprend de votre définition de ce qu'est la justice sociale, c'est que toute chose a un prix, incluant la santé et l'éducation, et que la loi du marché dit que toute chose doit se payer et celui qui ne paye pas contrevient à cette loi commettant ainsi un crime punissable par la justice au service des lois du marché.

Et bien sachez M. Boisvert, que la justice sociale contient justement le mot "sociale" et qu'elle n'est pas soumise aux seules lois du marché. La justice sociale se définit justement aussi par des choix de société qui ont tout à voir avec les valeurs humanistes et communautaristes, et rien à voir avec l'individualisme qui met les humains en concurrence les uns contre les autres.

Je nous souhaite donc une justice sociale au service de valeurs humanistes de partage équitable de la richesse et non subordonnée aux seules lois du marché.

Charest, le Maurice Duplessis du Québec moderne

Sir John Charest, parrain de la mafia libérale du Québec, grand ami des minières et autres industriels à l'affut de nos richesses et de nos services publics, se porte maintenent à la défense des policiers en affirmant qu'ils n'ont fait que leur travail face à des jeunes étudiants qui ont osé pénétrer dans un édifice du centre-ville.

Le seul gouvernement qui a atteint un tel niveau de mépris envers la population fut celui de Maurice Duplessis qui dans les année 50 utilisait les forces policières pour mater les grévistes!

La violence selon l'homme de main du clan Charest, Line Beauchamp

Ça prend-tu un gouvernement pourris à l'os pour aller jusqu'à empêcher les étudiants d'exercer leur droit de manifester. Il est évident que les forces policières ont reçu des directives claires de la part du gouvernement d'utiliser les moyens nécessaires pour provoquer les manifestants de manière à engendrer des actes de violences faisant ainsi porter la responsabilité aux étudiants. C'est le genre de tactiques que les dictatures utilisent pour mater le peuple qui se retrouve sans aucun moyen pour défendre ses valeurs.

Gouvernement pourris mais surtout lâche de s'en prendre aux jeunes mais s'écrasant devant les grosses compagnies à la moindre menace de déménagement s'il ne se plie pas à leurs exigences. Pendant que Scarfo Charest continue de colporter son Plan Nord auprès du milieu des affaires, il laisse, fin stratège qu'il est, en cette journée des femmes, sa toute dévouée ministre de l'éducation lancer un vibrant appel pour que cesse l'intimidation faites aux étudiants.......... qui sont pour la hausse!!! Hey la madame, pis ceux qui se font matraquer dans la rue, c'est pas de la violence ça?
Avec leur petite face de chien battu, la ministre Line Beauchamp et la malheureuse victime de cyber intimidation Arielle Grenier dénoncent la violence dont seraient victimes les pro augmentation des frais de scolarité. La ministre y va même de cet avertissement "L'intimidation doit cesser". De quelle intimidation parle-t-elle? De celle qui se passe sous ses yeux dans la rue et dont elle en est la principale cause en restant sourde aux revendications des étudiants?
Faut avoir une sacré bonne dose de culot pour s'indigner sur la soi-disant intimidation dont seraient victimes quelques milliers de jeunes libéraux, mais de mépriser les victimes réelles qui se font tabasser dans la rue pour une cause aussi noble!

Pourquoi supporter financièrement les plus riches comme la pétrolière Esso?

En ces temps où l'état n'a même pas assez d'argent pour instruire et soigner la population convenablement, une étude de la Chaire d'études socio-économiques de l'UQAM nous apprend que "Les baisses d'impôts et les subventions gouvernementales accordées à la pétrolière Impériale (Esso) n'ont pas créé de richesses et d'emplois au Canada même si l'entreprise a empoché des profits de 28 G$ (milliards) en 20 ans". On y apprend également que sur ces 28 milliards de profits, 23 sont partis aux États-Unis par l'intermédiaire de Exxon l'actionnaire américaine de Esso. Alors, plutôt que de s'entêter à suivre la doctrine néolibérale qui veut que moins d'impôt aux entreprises signifie plus d'investissement et de création d'emplois, pourquoi ne pas nationaliser nos ressources neturelles, nous qui l'avons déjà fait au Québec avec l'électricité. Ces milliards pourraient servir à donner au Québec un système d'éducation dont il puisse être fier, plutôt que de voir ses richesses aller enrichir les plus riches d'entre les riches.

jeudi 23 février 2012

"Brainwashés" puritains

Quels sont les deux arguments évoqués par Arielle Grenier du Mouvement des étudiants socialement responsables pour justifier son accord avec la hausse des frais de scolarité, dans une entrevue qu'elle accordait dans La Presse du 23 février, et dans laquelle elle dénonce l'intimidation dont elle serait victime? 
 

1. Les étudiants doivent faire leur part pour que les universités engagent des enseignants compétents et qu'elles reduisent leurs déficits.
 

2. En coupant 2 bières par semaine, les étudiants pourraient absorber la hausse.  

Ces petits "brainwashés" ne font que répéter ce que la mafia libérale, représentée par la très sympatique mais non moins ignorante Line Beauchamp, à savoir que les coffres de l'état sont vides et qu'il fait face à de terribles déficits, et que la solution se trouve non pas en taxant d'avantage les riches, mais en coupant dans les services publics et en imposant des tarifs à la population. Nos petits surdoués fils et filles à papa, ne devraient-ils pas savoir que des milliards de dollars échappent à l'état, non seulement par la corruption, mais aussi par les privilèges fiscaux accordés aux riches et aux grandes entreprises. Ne savent-ils pas, si instruits soient-ils, que descentaines de millions sont accordés aux entreprises minières en tarifs d'électricité préférentiels, à commencer par l'indigente Rio Tinto. Et ce sans compter toutes les déductions et crédits d'impôts qui permettent aux entreprises de payer un taux d'impôt réel bien inferieur à celui du simple travailleur. Et dites-moi pourquoi, vous qui osez vous qualifier de socialement responsables, ce serait aux étudiants de financer le système d'éducation lorsque des milliards échappent au fisc et partent dans des paradis fiscaux avec la complicité des banques?

Mais on sait bien que vous direz, tout "brainwashés" que vous êtes par le discours néolibéral, que ce ne sont que des mensonges propagés pas le mouvement démodé et utopiste de la gauche. Vous direz aussi, tout puritains que vous êtes, que tout bénéficiaire de prestation de l'état, que ce soit de l'aide sociale ou de l'aide financière pour études, n'a pas le droit de se payer la moindre douceur ou le moindre bien de consommation relié au loisir sous peine de commettre le péché d'ingratitude envers la société qui le fait si charitablement vivre. Sachez, mes petits "brainwashés" puritains, que face à un gouvernement au service de la classe dominante, et qui a tous les pouvoirs entre ses mains, les étudiants qui ont à coeur de préserver un système d'éducation accessible toute personne peu importe son statut social, savent qu'ils doivent s'unir et revendiquer par le seul moyen qu'ils ont de se faire entendre, c'est-à-dire par la grève. Car comment alors arriver à un équilibre dans leur rapport de force avec le gouvernement?

Je rend hommage au courage de ceux qui veulent préserver les valeurs d'égalité des chances, acquises par les luttes de nos parents. Et les autres, assumez ce que vous êtes et, tout comme certains manifestants se font battre à coup de matraque, ayez le courage d'affronter vos adversaires. Et de grâce abstenez-vous d'aller vous lamenter dans les médias en disant que vous êtes victimes d'intimidation, car les gens pourrait penser qu'une menace sur facebook est bien plus grave qu'un coup de matraque en pleine gueule!

jeudi 26 janvier 2012

Journalistes «chiens de gardes» ou journalistes «petits chiens»?

Les deux petits toutous au service de La Presse persistent et signent dans un autre article intitulé «Gilles Duceppe de nouveau éclaboussé». Dans cette seconde feuille de choux, ils écrivent qu'au moins un autre directeur général du Bloc a été payé avec les fonds du budget de fonctionnement du cabinet de Gilles Duceppe. Hey les deux sans dessins, pas besoin de refaire un article au titre sensationnaliste, on avait compris dans le premier. On a surtout compris que c'est de l'acharnement et que c'est surtout pour discréditer la manchette du Devoir qui titrait «Duceppe aurait suivi les règles».
Comme si c'était pas assez, nos deux tristes représentants du gang des journalistes mercenaires, se sont sentis obligés de commenter la réplique de Marie-France Charbonneau, ex conseillère au cabinet de Gilles Duceppe, publiée dans la section Débats, dans laquelle elle rétablit les faits et affirme que leurs allégations à son sujets sont non fondées. En plus de rétablir les faits, Mme Charbonneau écrit: «Force est de constater que dans une recherche de sensationnalisme, les journalistes Joel-Denis Bellavance et Hugo De Grandpré, de même que le journal La Presse, ont utilisés des commérages non avérés afin de chercher à étayer un article dont l'objectif est clair et n'a rien à voir avec l'information impartiale et la quête de la vérité. Nous sommes très loin de la rigueur journalistique. Ils allèguent des faits erronés qui auraient pu être facilement vérifiés et qui sont vérifiables». La réplique de nos deux derniers de classe du cours de rigueur journalistique débute ainsi: «Vous avez bien sûr votre version des faits, mais les informations dont nous avons fait état dans l'article ont été validés par quatre sources au sein de votre parti». Ben justement, un journaliste digne de ce nom prend la peine de valider ses informations auprès de la personne qui en est l'objet. Madame Charbonneau termine son article ainsi: «Écrire n'importe quoi sans vérifier les informations auprès des principaux intéressés est très peu professionnel. Le pouvoir que les médias s'octroient en agissant ainsi alimente encore plus le cynisme de la population à l'égard de la politique et des politiciens».
 Pour ma part, ce n'est pas le pouvoir des médias qui m'inquiète, mais bien dans quelles mains ce pouvoir repose. Au Québec les médias sont contrôlés par un trop petit nombre dont les intérêts sont de maintenir en place les régimes politique et économique actuels. N'est-il pas consternant de voir que les médias ne peuvent plus jouer leur rôle de chien de garde afin de protéger la société société des dérives de l'état et du capitalisme. Faute de celui de chien de garde, les journalistes en sont réduits au rôle de «petits chiens» obéissants prêts à toutes les bassesses pour plaire à leurs maîtres.     

mardi 24 janvier 2012

Journalistes devenus mercenaires.

Après que La Presse ait fait passer Gilles Duceppe pour malhonnête en alléguant qu'il aurait utilisé des fonds publics illégalement, voilà que sur simple vérification des règles et des pratiques à la chambre des communes, Le Devoir titre "Duceppe aurait suivi les règles". En publiant de telles allégations, selon toute vraisemblance sans fondements, les mercenaires au service de La Presse ont causé de graves dommages à la réputation de Gilles Duceppe, hypothéquant ainsi sérieusement son avenir. Mais ce qu’il y a de plus grave encore, c’est le tort causé au peuple québécois en le privant d’un grand homme politique capable de réaliser son rêve d’indépendance. Et ça les forces fédéralistes l’ont bien compris, et tout comme dans le passé, ils prennent  les moyens nécessaires pour éliminer toute menace de briser l’unité canadienne. Et au diable la moralité ou la légalité car s’il faut emprunter le langage militaire à l’américaine, les généraux de La Presse se foutent éperdument des dommages collatéraux causés non seulement à des personnages publiques de grande valeur, mais aussi à notre régime démocratique.   

N'y aura-t-il donc personne pour remettre en question la publication de La Presse qui selon toutes les apparences, avait pour but de tasser Gilles Duceppe compte tenu qu'il personnifiait le retour en force du mouvement souverainiste? Car l'article de La Presse, si on fie au Devoir, illustre une absence totale d'objectivité de la part du journaliste, car comment les faits mentionnés dans le Devoir de ce matin, ont-ils pu être omis si ce n'est pour des motifs de partisannerie fédéraliste.  

Mais, puissantes sont les forces qui contrôlent les médias, et fort à parier qu'aucun membre de la confrérie des journalistes n'osera se lever pour dénoncer l’emprise qu’elles ont sur leur liberté de pensée, d’expression et d’action, car le mercenaire reste toujours loyal à son employeur même s’il doit y perdre son âme.

samedi 21 janvier 2012

Sous la bienveillance de «Big brother»

La campagne de démolition du mouvement souverainiste par les médias se poursuit. Quelle coïncidence de lire à la une de La «grosse» Presse à Desmarais (fédéraliste notoire) de ce 21 janvier, «Duceppe dans l'embarras - Utilisation douteuse de fonds publics». Tout comme le traitement réservé à Pauline Marois, c'est même plus subtile la façon dont les médias s'acharnent sur les députés et les leaders du mouvement souverainiste. Comment se fait-il qu'on ne retrouve pas un tel zèle dans la couverture du parti Libéral dont les agissements et l'implication dans la corruption constituent pourtant un terreau fertile à des enquêtes journalistiques? Comment se fait-il que toute la magouille sous-terraine entourant la fusion CAQ-ADQ ne fasse pas l’objet de plus d’investigation et ne suscite pas plus d’intérêt de la part de nos brillants journalistes? La raison en est bien simple, la concentration des médias dans les mains d'un trop petit nombre dont la ligne éditoriale est résolument fédéraliste et néo-libérale.

Surréaliste de voir la journaliste de Radio-Canada Véronique Darveau se faire le relais de La Presse dans l’émission «RDI Week-end» le matin même, en faisant appel à Marc Garneau, un bon libéral fédéraliste, pour commenter la soit disant affaire Duceppe quand on sait que la mafia Libérale fédérale a dilapidé des centaines de millions en commandites de manière frauduleuse. Ce gentil monsieur Garneau, grâce au peu de crédibilité qu’il lui reste en tant qu’ex voyageur dans l’espace, affirme du haut de sa pureté Libérale, que M. Duceppe doit être plus blanc que blanc. C'est bien connu, et M. Garneau le confirme, les souverainistes doivent être plus blanc que blanc, alors que le fédéralistes peuvent avoir de la «merde» dans les mains en autant qu'elle ait servie à sauvegarder l'unité canadienne. Les libéraux seraient mieux de garder un profil bas en matière de morale, d’éthique et de corruption car leur histoire toute récente démontre qu’ils n'ont pas de leçon à donner à personne.

La couverture de La Presse et de Radio-Canada de cette nouvelle est quant à moi tout à fait pathétique car elle illustre à quel point les fidèles et reconnaissants serviteurs des illustres boîtes médiatiques qui les engagent, se plient de gré ou de force et avec une fidélité qui n’a d’égale que leur docilité, à la volonté bienveillante de leur maître à penser.

Alors quand le journaliste regarde la société, et que celle-ci montre trois doigts, mais que «Big brother» lui dit qu’il y en a que deux, notre journaliste en son âme et conscience et pour le salut du monde, annonce au télé-journal qu’il n’a vu que deux doigts. Grâge à lui, le bon peuple peut dormir en paix sous la bienveillance de  «Big brother»  

vendredi 6 janvier 2012

Journalistes, « Libérez-vous des néo libéraux!!! »


Dans son édition du 4 janvier dernier, La Presse publiait dans sa section Débats, un texte de M. Jean-Marc Lord intitulé « La grande guignolée de M. Harper ». En lisant cette opinion, qui va à l’encontre de sa ligne éditoriale résolument néo libérale, je me suis demandé pourquoi La Presse avait accepté de le publier. Peut-être  est-ce un effet du mouvement des indignés qui a permis de mettre sur la place publique les énormes inégalités dans la distribution de la richesse qu’engendre notre système économique. Ne pouvant plus mettre le couvert sur cette triste réalité, La Presse, pour se donner bonne conscience, aurait donc permis qu’un petit soubresaut d’indignation s’exprime dans ses pages.

Merci à La Presse car ce texte en dit long sur le rôle des médias dans la prestation d’une information complète et objective, c’est-à-dire libre de toute pression économique ou politique.

En effet, votre lecteur soulève des points d’une très grande importance dans l’analyse de notre système économique. Il remet en question la grande générosité du gouvernement Harper envers les grandes entreprises en leur accordant un 4 milliards supplémentaire, faisant passer leur taux d'impôt de 16.5% à 15% en 2012. Il met en opposition la tenue de guignolées qui tentent de compenser pour le sous financement des services publics, et les milliards qui sont consentis aux entreprises. Il remet également en question le discours économique qui veut que ces baisses d'impôts seront largement compensées par les investissements quand ceux-ci sont toujours accompagnés de juteux crédits d'impôts et de non moins généreuses subventions qui contribuent à assurer aux entreprises de gros profits.

 Mais ces remises en question ne devraient-elles pas venir de la communauté journalistique, notamment les journalistes économiques? Eux qui sont sensés posséder un large éventail de connaissances des divers modèles économiques en plus de se faire les farouches défenseurs de l'objectivité journalistique, n'ont-ils pas le devoir de livrer une information libre et complète qui soit le reflet de la société? N’ont-ils pas le devoir de remettre en question, voir même de contester le pouvoir en place, lorsque celui-ci engendre de telles inégalités et de telles injustices sociales?

Tout comme avec le mouvement des indignés, ce ne sont que des principes généraux d’inégalités sociales qui sont rapportés par les journaux afin de maintenir le niveau d’ignorance juste assez élevé pour que les citoyens acceptent avec résignation qu’il est inévitable qu’il y ait des pauvres et que seules des coupures dans les services publics jumelées à des incitatifs fiscaux aux entreprises peuvent  générés plus de richesses.

Afin de faire respecter le droit des citoyens à une information libre et complète, je fais appel au professionnalisme et au sens du devoir des journalistes, et plus particulièrement les journalistes économiques, afin qu’ils nous livrent enfin une information qui ne soit pas seulement le même discours néo libérateur des maîtres de la pensée unique.

Journalistes, « Libérez-vous des néo libéraux! »