mardi 24 janvier 2012

Journalistes devenus mercenaires.

Après que La Presse ait fait passer Gilles Duceppe pour malhonnête en alléguant qu'il aurait utilisé des fonds publics illégalement, voilà que sur simple vérification des règles et des pratiques à la chambre des communes, Le Devoir titre "Duceppe aurait suivi les règles". En publiant de telles allégations, selon toute vraisemblance sans fondements, les mercenaires au service de La Presse ont causé de graves dommages à la réputation de Gilles Duceppe, hypothéquant ainsi sérieusement son avenir. Mais ce qu’il y a de plus grave encore, c’est le tort causé au peuple québécois en le privant d’un grand homme politique capable de réaliser son rêve d’indépendance. Et ça les forces fédéralistes l’ont bien compris, et tout comme dans le passé, ils prennent  les moyens nécessaires pour éliminer toute menace de briser l’unité canadienne. Et au diable la moralité ou la légalité car s’il faut emprunter le langage militaire à l’américaine, les généraux de La Presse se foutent éperdument des dommages collatéraux causés non seulement à des personnages publiques de grande valeur, mais aussi à notre régime démocratique.   

N'y aura-t-il donc personne pour remettre en question la publication de La Presse qui selon toutes les apparences, avait pour but de tasser Gilles Duceppe compte tenu qu'il personnifiait le retour en force du mouvement souverainiste? Car l'article de La Presse, si on fie au Devoir, illustre une absence totale d'objectivité de la part du journaliste, car comment les faits mentionnés dans le Devoir de ce matin, ont-ils pu être omis si ce n'est pour des motifs de partisannerie fédéraliste.  

Mais, puissantes sont les forces qui contrôlent les médias, et fort à parier qu'aucun membre de la confrérie des journalistes n'osera se lever pour dénoncer l’emprise qu’elles ont sur leur liberté de pensée, d’expression et d’action, car le mercenaire reste toujours loyal à son employeur même s’il doit y perdre son âme.

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