vendredi 2 septembre 2011

Pendant que les banques engrangent des profits......

Le Devoir du 2011-09-02 titre: «Les profits des grandes banques canadiennes en hausse de 19 % - Dix-sept milliards après neuf mois» ( http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/330537/les-profits-des-grandes-banques-canadiennes-en-hausse-de-19-dix-sept-milliards-apres-neuf-mois ).

Il faut rappeler que les banques sont des privilégiés du régime fiscal canadien comme le rapporte cet article de Léopold Lauzon dans le journal Les affaires.com du 2010-05-05 «Les grandes banques canadiennes paient moins d'impôts, font plus d'évasion fiscale et utilisent de plus en plus de produits issus de la titrisation» ( http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/services-financiers/leo-paul-lauzon-tire-a-boulets-rouges-sur-les-banques-canadiennes/514039 ).

L'évasion fiscale dont parle Lauzon consiste à sortir des milliards dans des paradis fiscaux. Il mentionne également que «la présence de filiales bancaires dans des paradis fiscaux aurait permis aux banques canadiennes de détourner, selon Léo-Paul Lauzon, près de 6 G$ entre 2007 et 2009, soit 50% de plus qu'entre 2004 et 2009».

Quand aux produits «issus de la titrisation», ce sont le mêmes produits qui ont causés la crise financière de 2008 pour laquelle les gouvernements ont versés des nmilliards aux banques pour les sortir du trou qu'elles avaient elles-même creusé.

Je le répète, le régime fiscal canadien, qui favorise les grandes entreprises et permet inpunément l'évasion fiscale dans des paradis fiscaux, est le plus grand scandale de notre société. Pis c'est pas parce qu'ils n'en parlent pas à TV, dans la gazette pis dans radio que ça n'existe pas.

La pauvreté au Québec et à travers le monde n'est pas une fatalité pour laquelle on ne peux rien faire. La richesse existe mais elle est concentrée dans les mains d'une poignée de riches. Alors, qu'attendons-nous pour exiger de nos politiciens qu'ils proposent des moyens pour assurer une meilleure distribution de cette richesse!

Pis pendant ces temps-là, tout le poids médiatique est mis sur les dépenses de la gouverneure générale. Entre des milliards de dollars perdus en impôt, et une couple de millions de dépenses publiques, il y a un méchant désiquilibre dans la couverture médiatique. Pourquoi pensez-vous?