mardi 29 mai 2012

Gratuité scolaire? Pas besoin de virer communiste.

Pas besoin de ruiner les riches et les entreprise, ou de virer communiste pour trouver le financement nécesasaire à la pleine gratuité scolaire. Voici ce que proposaient Louis Dumont, Guy Rocher et Michel Seymour, professeurs à l'Université de Montréal dans un article paru dans le Devoir du 17 janvier 2011 (Droits de scolarité - Le modèle québécois n'a rien d'une anomalie):

«Il existe d'autres façons de faire, en plus de continuer d'exiger de la part du gouvernement fédéral le rétablissement des transferts fédéraux pour l'éducation supérieure à la hauteur de la proportion accordée en 1994-1995. Voici quelques exemples:
- imposer une taxe à l'expertise universitaire pour les grandes sociétés dont le développement repose sur des compétences universitaires;
- hausser les redevances liées à l'exploration et l'exploitation minière et gazière;
- récupérer les sommes perdues à cause de l'évasion fiscale (paradis fiscaux, comptes secrets dans des banques suisses);
- introduire de nouveaux paliers d'imposition pour les plus riches de notre société qui ont pu, grâce à des études supérieures universitaires, accéder à une profession lucrative.
De cette façon, l'équité et l'accessibilité seront préservées: le financement de toutes nos universités sera bonifié sans la contrepartie négative d'une décroissance attendue de leur fréquentation par les prochaines générations d'étudiants.»

Mais le gouvernement libéral de Charest, enfermé dans la logique néolibérale d'utilisateur-payeur pour tous les services publics, y compris la santé et l'éducation, a choisi d'imposer aux étudiants une hausse de 85% des droits de scolarité tout en les accusant de ne pas faire leur juste part! Résultat: la polupation qui descend dans la rue pour exprimer son raz-le-bol de ce gouvernement corrompu à la solde des riches et des grandes entreprises!

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