vendredi 25 mai 2012

Du haut les marches du Palais des congrès

Du haut des marches du palais, le petit roi Charest et sa cour de valets de pique, n’ont que faire des revendications du peuple qu’ils regardent de la fenêtre se faire battre à coup de matraque.

Du haut des marches du palais, les passeurs libéraux ont organisé le plus beau salon qui soit afin de mettre la table à leurs riches amis et leur dérouler le tapis rouge jusqu’aux coins les plus reculés du Québec, là où ils pourront s’emparer de ces richesses qui, sans leur argent, le Québec ne saurait exploiter.

Du haut des marches du palais, Charest et sa toute dévouée ministre Beauchamp, ordonnent aux fonctionnaires de l’éducation et aux forces juridiques et policières, de faire régner la paix et l’ordre car il y a menace d’ébranler les assises du modèle de société néolibérale.

Du haut des marches du palais, les mercenaires libéraux, au service des «big shots» de la finance et de l’industrie, réservent à ceux qui osent contester le pouvoir, non pas les plus belles salles du palais des congrès, mais bien les cellules de leurs prisons.

Du haut des marches du palais, toute la classe des biens pensants dépositaires de la moralité et de la justice, déchirent leur chemise à la vue de la violence qu’ils ont eux-mêmes contribués à instaurer, à force de dénigrer et de ridiculiser les aspirations de la jeunesse.

Du haut des marches du palais, ce gouvernement vit ses derniers jours de pouvoir, car les québécois ne sauraient vivre plus longtemps dans une société où sévit un régime qui règne sans partage et qui ne fait que renforcer les inégalités sociale.

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