dimanche 30 novembre 2014

«Mais que proposez-vous pour les générations futures?» monsieur Martineau.

Ma réponse à la chronique de Richard Martineau publiée le 20 novembre 2014, et intitulée «Bof, ce ne sont que des chiffres...»  le lendemain de la marche contre les mesures d'austérité du gouvernement Couillard.

Question que pose Richard Martinono, bien au chaud dans sa petite boîte de chroniqueux au Journal de Mourial:
«C’est bien beau, marcher contre l’austérité. Mais que proposez-vous pour les générations futures?»
Réponse d'un simple citoyen:

Contrairement à toé Martinono, dont la position de journaliste te confère une énorme responsabilité et un grand pouvoir, la seule façon que j'ai en tant que citoyen «ordinaire» de faire entendre ma voix, c'est de descendre dans la rue, comme le font des millions d'autres citoyens dans le monde, notamment les chinois, pour dénoncer les abus des gouvernements. Ici on a Couillard qui agit en monarque du haut d'une fausse légitimité (20% des votes) que lui accorde notre système électoral hérité des britanniques.

Nous sommes descendu dans la rue pour vous rappeler à vous les journaleux qu'il n'y a pas que la colonne des dépenses, mais aussi celles des revenus. Nous aurions espéré que vous auriez fait votre boulot de journaliste en allant demander des comptes à ces politiciens qui n'ont même pas le courage de ne demander que leur juste part aux riches. Mais au contraire, vous ne faite que banaliser, voire même ridiculiser cette marche, nous faisant passer, nous des citoyens qui ont pris la peine de descendre dans la rue, pour des syndicalistes gras dur qui ne font que protéger leurs acquis au détriment des pauvres travailleurs non syndiqués.

Vous devriez avoir honte, toi pis ta gang de journaleux, de ne pas avoir le courage de vous attaquer aux riches, dont plusieurs sont des osties de crosseurs de l'impôt ou même des mafieux prêts à corrompre tout ce qui bouge pour voler l'argent public, et de prendre un malin plaisir à varger sur des honnêtes travailleurs, allant jusqu'à les désigner eux comme étant les responsables de la détérioration des finances publics.

Faut vraiment être des criss de vendus pour passer sous silence la responsabilité des entrepreneurs véreux, des politiciens corrompus qui refusent de récupérer l'argent de la corruption, des banques qui contribuent et participent à l'évasion fiscale dans des paradis fiscaux, des riches particuliers et entreprises qui détournent effrontément leurs profits dans des paradis fiscaux!
 

Honte à toé Martinono pour ta lâcheté et pour ton mépris des honnêtes travailleurs qui, contrairement à ceux que tu crains, paient leur impôts. Honte à toé Martinono pour ne proposer aux générations futures qu'un journalisme asservi à l'idéologie néolibérale, bien au chaud dans ton petit carré minable de chroniqueur du Journal de Mourial.

dimanche 13 avril 2014

La bande d'intouchables à Martineau

En réponse à la chronique de Martineau dans le Journal de Montréal du 2014-04-13 intitulée «C’est la faute aux médias»

Monsieur Martineau qui, comme ses confrères chroniqueurs, analystes, éditorialistes et autres journalistes n'acceptent pas la moindre critique visant les médias qui les engagent, car c'est bien connu on ne crache pas dans la main de celui qui nous nourri, ou plutôt qui nous paye. Comme monsieur Martineau, tout ces champions de l'étique journalistique nous jurent ne subir aucune pression sur leur liberté de parole de la part de leur bienfaiteur. Car c'est également bien connu que la très grande maison de Radio-Cadenas n'est pas fédéraliste, que La grosse Presse à Desmarais l'est encore moins, et que TVA et le Journal de Mourial ne font pas partie d'une grosse business qui craint l'instabilité politique.

Mais il devient de plus en plus évident qu'il y a juste les médias eux-mêmes et leurs immensément dévoués et reconnaissants employés qui ne voient pas le traitement de faveur qu'ils accordent au parti libéral qui, comme on l'a constaté lors de la campagne électorale, n'a pas été talonné et questionné à la mesure des dizaines de perquisitions et des allégations de corruptions qui pesaient contre eux! Monsieur Martineau aura-t-il l'humilité d'admettre que si cela avait visé les méchants souverainisses, tout le clan médiatique québécois renforcé des amis et complices du ROC, auraient tirés à coup de canon sur le PQ jusqu'à ce que mort s'en suive.

Je terminerais en vous rappelant, cher monsieur Martineau, que, dans une société dite démocratique, les médias jouent un très grand rôle dans la bonne marche de la démocratie, et que, lorsque les médias sont concentrés dans les mains d'un seul courant idéologique, en l'occurrence le fédéralisme néolibéral, c'est le droit à une information pluraliste et représentative qui est refusé à la population. Que vous le vouliez-ou non, les médias ont un très grand pouvoir, dont celui de faire remporter les élections à un parti, qui dans une vraie démocratie, était condamné à les perdre, voire même à être rayé de la carte!