Surréaliste de voir la journaliste de Radio-Canada Véronique
Darveau se faire le relais de La Presse dans l’émission «RDI Week-end» le matin
même, en faisant appel à Marc Garneau, un bon libéral fédéraliste, pour
commenter la soit disant affaire Duceppe quand on sait que la mafia Libérale
fédérale a dilapidé des centaines de millions en commandites de manière
frauduleuse. Ce gentil monsieur Garneau, grâce au peu de crédibilité qu’il lui
reste en tant qu’ex voyageur dans l’espace, affirme du haut de sa pureté
Libérale, que M. Duceppe doit être plus blanc que blanc. C'est bien connu, et M. Garneau le confirme, les
souverainistes doivent être plus blanc que blanc, alors que le fédéralistes
peuvent avoir de la «merde» dans les mains en autant qu'elle ait servie à
sauvegarder l'unité canadienne. Les libéraux seraient mieux de garder un profil
bas en matière de morale, d’éthique et de corruption car leur histoire toute
récente démontre qu’ils n'ont pas de leçon à donner à personne.
La couverture de La Presse et de Radio-Canada de
cette nouvelle est quant à moi tout à fait pathétique car elle illustre à quel
point les fidèles et reconnaissants serviteurs des illustres boîtes médiatiques
qui les engagent, se plient de gré ou de force et avec une fidélité qui n’a d’égale
que leur docilité, à la volonté bienveillante de leur maître à penser.
Alors quand le journaliste regarde la société, et
que celle-ci montre trois doigts, mais que «Big
brother» lui dit qu’il y en a que deux, notre journaliste en son âme et
conscience et pour le salut du monde, annonce au télé-journal qu’il n’a vu
que deux doigts. Grâge à lui, le bon peuple peut dormir en paix sous la
bienveillance de «Big
brother»
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire