mardi 29 mai 2012

Gratuité scolaire? Pas besoin de virer communiste.

Pas besoin de ruiner les riches et les entreprise, ou de virer communiste pour trouver le financement nécesasaire à la pleine gratuité scolaire. Voici ce que proposaient Louis Dumont, Guy Rocher et Michel Seymour, professeurs à l'Université de Montréal dans un article paru dans le Devoir du 17 janvier 2011 (Droits de scolarité - Le modèle québécois n'a rien d'une anomalie):

«Il existe d'autres façons de faire, en plus de continuer d'exiger de la part du gouvernement fédéral le rétablissement des transferts fédéraux pour l'éducation supérieure à la hauteur de la proportion accordée en 1994-1995. Voici quelques exemples:
- imposer une taxe à l'expertise universitaire pour les grandes sociétés dont le développement repose sur des compétences universitaires;
- hausser les redevances liées à l'exploration et l'exploitation minière et gazière;
- récupérer les sommes perdues à cause de l'évasion fiscale (paradis fiscaux, comptes secrets dans des banques suisses);
- introduire de nouveaux paliers d'imposition pour les plus riches de notre société qui ont pu, grâce à des études supérieures universitaires, accéder à une profession lucrative.
De cette façon, l'équité et l'accessibilité seront préservées: le financement de toutes nos universités sera bonifié sans la contrepartie négative d'une décroissance attendue de leur fréquentation par les prochaines générations d'étudiants.»

Mais le gouvernement libéral de Charest, enfermé dans la logique néolibérale d'utilisateur-payeur pour tous les services publics, y compris la santé et l'éducation, a choisi d'imposer aux étudiants une hausse de 85% des droits de scolarité tout en les accusant de ne pas faire leur juste part! Résultat: la polupation qui descend dans la rue pour exprimer son raz-le-bol de ce gouvernement corrompu à la solde des riches et des grandes entreprises!

vendredi 25 mai 2012

Petits pitous en quête d'affection

Lors de la conférence de presse de la gang à Charest portant sur sa loi spéciale, y'a pas un ostie de journaliste pour faire le lien entre les demandes de gel des frais de scolarité avec les 500 millions que coûtent le financement public des écoles privées.

Pas non plus un criss de journaliste pour opposer à l'argument de "chacun doit faire sa juste part" à celui des milliards en subventions et crédits d'impôts accordés aux entreprises.


Pas non plus un tabarnac de ces minables petits chiens-chiens pour évoquer la proposition de la CLASSE de taxer le capital des banques!
 

Seulement des petits pitous bien dressés qui ne cherchent qu'à quêter l'affection de leur maîtres!

Les journalistes, de «bons petits soldats»

C'est pas moi qui le dit, mais c'est bien Alain Saunier, ancien patron de l'information à Radio-Canada: "Depuis quelques années, on demande au journaliste d’être loyal à son entreprise avant d’être loyal au service public. C’est devenu ringard de dire [ le contraire]. Si on le dit, on va nous rappeler qui fournit notre paye. ». La compétition féroce qui existe entre les différents groupes médiat iques au Québec inquiète l’ancien patron de l’information de Radio- Canada Alain Saulnier. I l estime que le contexte actuel force les journalistes à s’embrigader « comme de bons soldats » pour les entreprises pour lesquelles ils travaillent, y compris à Radio- Canada. Selon lui, cette tendance représente un danger pour la profession journalisti Depuis quelques années, on demande au journaliste d’être loyal à son entreprise avant d’être loyal au service public, observe- t- il. Or dans mon temps, peu importe où on travaillait, on était au service du public. C’est devenu ringard de dire ça. Si on le dit, on va nous rappeler qui est notre employeur et qui nous fournit notre paye. C’est une situation qui empêche le journaliste d’être libre. "

Malgré celà, rien ne les empêche de s'unir et de se lever debout pour revendiquer leur liberté journalistique. Rien ne les empêche, sauf un peu plus de lucidité et beaucoup plus de courage!

Laroque Lapierre, duo représentatif de l'a-plat-ventrisme journalistique

Lors de l'émission Laroque Lapierre du 21 mai 2012 sur les ondes de TVA, le ministre des transports Pierre Moreau a affirmé, et ce sans broncher: « Pour négocier, ça prend deux parties. Mme Beauchamp, qui a démissionné, a négocié avec les étudiants. Mme Courchesne a négocié avec les étudiants, mais les étudiants entrent dans la salle de négociation en disant : "vous savez, il y a deux parties ici; l'une des deux va mourir, mais la bonne nouvelle, c'est que ce n'est pas la nôtre" »

L'utilisation d'un tel langage, qui porte de fausses intentions aux étudiants, est ni plus ni moins de l'incitation à la haine des étudiants et ultimement à commettre des actes de violence envers eux!

Devant des accusations aussi graves, aucun de nos deux champions de l'entrevue politique, n'a daigné confronter le ministre et ont préféré gober bêtement ses paroles!

Aucun de ces minables journalistes pour soulever la contradiction entre l'appel faite par Charest en chambre lors du dépôt de la loi 78, à Pauline Marios de garder son calme, alors qu'elle ne faisait que lui demander de s'assoir avec les étudiants, et l'utilisation de propos aussi incendiaires de la part des députés et ministres libéraux.

Cordon de sécurité autour de Gabriel Nadeau-Dubois

Je me joins à Amir Kadir dans son appel pour former un cordon de sécurité morale autour de Gabriel Nadeau-Dubois qui est sur le coup d'une poursuite pour outrage au tribunal. Tout comme Amir Kadir, je fais mienne la déclaration de Gabriel Nadeau-Dubois sur laquelle le tribubal s'appui pour
porter son accusation:

« Je crois qu'il est tout à fait légitime pour les étudiants de prendre les moyens de respecter le choix démocratique qui a été fait d'aller en grève. C'est tout à fait regrettable qu'il y ait une minorité d'étudiants et d'étudiantes qui utilisent les tribunaux pour contourner la décision collective qui a été prise. Nous, on trouve ça tout à fait légitime que les gens prennent les moyens nécessaires pour faire respecter le vote de grève. Et si ça prend des lignes de piquetage, on croit que c'est un moyen tout à fait légitime de le faire. »

De plus, avec la loi spéciale des libéraux, ce genre d'affirmation pourrait valoir à celui qui la fait, de lourdes amendes et même une peine de prison.
De par cette loi illégitime, tous ceux qui appuiront Gabriel Nadeau-Dubois pourront être accusés et poursuivis par ce gouvernement.

Je vous invite donc à participer à la formation de ce cordon de sécurité morale autour de Gabriel Nadeau-Dubois en appuyant sa déclaration. Nous verrons alors si le gouvernement est prêt à tous nous emprisonner!

Je fais donc mienne la déclaration de Gabriel Nadeau-Dubois qu'il a faite dans l'entrevue qu'il a donné sur les ondes de RDI le 13 mai dernier. La requête en outrage au tribunal contre Gabriel Nadeau-Dubois sera entendue

Loi 78: la liste de la honte

En votant pour cette loi odieuse, j'espère que les députés du parti libéral resteront marqués pour le reste de leur vie. Afin de mettre un nom sur les auteurs du geste le plus anti démocratique que le Québec ait connu, voici la liste de tous les députés libéraux:

Charest, Jean Sherbrooke
Courchesne, Michelle Fabre
Beauchamp, Line Bourassa-Sauvé
Bachand, Raymond Outremont
Arcand, Pierre Mont-Royal
Blais, Marguerite Saint-Henri-Sainte-Anne
Bolduc, Yves Jean-Talon
Boulet, Julie Laviolette
Dutil, Robert Beauce-Sud
Fournier, Jean-Marc Saint-Laurent
Gagnon-Tremblay, Monique Saint-François
Gignac, Clément Marguerite-Bourgeoys
Hamad, Sam Louis-Hébert
James, Yolande Nelligan
Reid, Pierre Orford
St-Pierre, Christine Acadie
Weil, Kathleen Notre-Dame-de-Grâce
Charbonneau, Francine Mille-Îles
Charlebois, Lucie Soulanges
Dubourg, Emmanuel Viau
Gaudreault, Maryse Hull
Gonthier, Johanne Mégantic-Compton
Houda-Pepin, Fatima La Pinière
L'Écuyer, Charlotte Pontiac
Ménard, Nicole Laporte
Rotiroti, Filomena Jeanne-Mance-Viger
Thériault, Lise Anjou
Vallée, Stéphanie Gatineau
Arsenault, Damien Bonaventure
Auclair, Vincent Vimont
Bachand, Claude Arthabaska
Bergman, Lawrence S. D'Arcy-McGee
Bernard, Daniel Rouyn-Noranda-Témiscamingue
Bernier, Raymond Montmorency
Billette, Stéphane Huntingdon
Carrière, Marc Chapleau
Chagnon, Jacques Westmount-Saint-Louis
Chevarie, Germain Îles-de-la-Madeleine
Corbeil, Pierre Abitibi-Est
D'Amour, Jean Rivière-du-Loup
Diamond, Jean-Paul Maskinongé
Drolet, André Jean-Lesage
Gautrin, Henri-François Verdun
Huot, Patrick Vanier
Kelley, Geoffrey Jacques-Cartier
Lehouillier, Gilles Lévis
Lessard, Laurent Frontenac
MacMillan, Norman Papineau
Mamelonet, Georges Gaspé
Marcoux, Yvon Vaudreuil
Marsan, Pierre Robert-Baldwin
Matte, Michel Portneuf
Moreau, Pierre Châteauguay
Morin, Norbert Montmagny-L'Islet
Ouellette, Guy Chomedey
Ouimet, François Marquette
Paquet, Alain Laval-des-Rapides
Paradis, Pierre Brome-Missisquoi
Pigeon, Michel Charlesbourg
Simard, Serge Dubuc
Sklavounos, Gerry Laurier-Dorion
St-Amand, Danielle Trois-Rivières
Tomassi, Tony LaFontaine
Vallières, Yvon Richmond
Vien, Dominique Bellechasse

Charest matamore face aux étudiants, mais chieux face à Rio Tinto

Face au mouvement étudiants le très courageux Charest dit qu'il faut protéger le droit des étudiants à l'accès à leur salle de cours dans un contexte de vote de grève, et pour ce faire adopte une loi spéciale pour empêcher les étudiants d'exercer leur droit de faire la grève.

Mais face à la toute puissante Rio Tinto qui met ses travailleurs en lockout, le très chieux Charest n'évoque plus le droit au travail des employés et celui d'avoir accès à leur lieu de travail mais laisse plutôt cette compagnie bénéficiare de centaines de millions d'aide sociale prendre les moyens qu'il faut pour les mater.

Comment ne pas se révolter devant tant de lâcheté de la part de ce gouvernement et surtout face à autant d'inéquité entre le traitement sévère et autoritaire réservé au mouvement étudiant et le traitement de faveur accordé aux compagnies comme Rio Tinto.

Harper et Charest, même combat

Selon le rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation, " Le Canada a été capable de redistribuer aux riches, il est temps de maintenant de distribuer les richesses aux plus pauvres.. ’est un pays où le 10 pour cent de la population plus aisée est en moyenne 10 fois plus riche que le 10 pour cent de la population le plus pauvre. C’est un pays où les impôts et les bénéfices réduisent moins les inégalités que dans la plupart des pays de l’OCDE..... Trop de gens vivent encore dans la pauvreté au Canada — soit 3 millions de personnes — et trop de familles, soit une sur 10, faisaient face à l’insécurité alimentaire en 2007-2008" Le rapporteur de l'ONU critique le Canada

Réponse du gouvernement Harper, " Sa visite est «ridicule» et un gaspillage d’argent. D’après nous, l’ONU doit mettre l’accent sur les pays en voie de développement où les gens n’ont pas la nourriture et c’est un gaspillage de ressources de venir aux pays démocratiques, bien développés pour faire des lectures politiques»

Les conservateurs de Harpeur et les libéraux de Charest n'ont que faire des inégalités sociales et des millions de pauvres qui vont avec, qui ne sont que des dommages collatéraux du combat qu'ils ménent pour défendre l'idéologie néolibérale à la solde de l'infime minorité des ultra riches qui sont préts à tout pour conserver leurs privilèges!

Conflit étudiant et la désinformation pratiquée par les médias

Ce matin du 16 mai 2012, RDI matin martelle la nouvelle d'un pauv étudiant atrocement lésé par le non restpect des injonctions et qui poursuit le leader de la classe pour outrage au tribunal, se basant sur une entrevue donnée sur RDI dans laquelle ce dernier disait que les étudants étaient justifiés de faire du piquetage pour faire respecter les votes de grève.

Mais pas un seul mot ce matin-là sur les propos haineux de Claude Poirier, ni sur les demandes faites par Amnistie internationale au gouvernement Charest de respecter ses obligations de protection des manifestants!

Avec cette désinformation systématique, comment voulez-vous que les citoyens comprennent les événement et les revendications des étudiants!

Le plus grand cancer qui ronge notre sociéte est la concentration des médias, ennemie jurée de la démocratie!

Paroles de Poirier: «Fuck Y'all»

L'expression sans retenue de la haine envers notre jeunesse par un journaliste en pleine télévision démontre le parti pris des médias contre le mouvement étudiant. Après l'imbécile à Gendron sur les ondes de V, c'est au tour du réactionnaire Poirier à inciter le public à la haine envers les étudiants sur les ondes de de TVA pendant l'insipide émission "Salut bonjour!» Claude Poirier se révolte contre les étudiants: « Fuck Y'all »

Pourtant, on entend aucun représentant des journalistes ou des médias dénoncer cette incitation à la violence!

Violation des droit humains lors des manifestations

Amnistie internationale rappelle la responsabilité du gouvernement et de la police d'assurer la sécurité des manifestants. Cette affirmation revient à dire que c'est le contraire qui se produit et que le gouvernement et la police agissent de manière irresponsable provoquant ainsi encore plus de violence.

"Nous rappelons qu’une grande responsabilité incombe aux gouvernements et à la police quant à la sécurité lors des manifestations qui ponctuent le conflit étudiant. Les gouvernements doivent se porter aussi garants de la sécurité des personnes participant à des manifestations pacifiques et autres activités publiques.«Les tactiques utilisées par les forces policières face à de nombreux incidents violents, mais qui ont visé des manifestants pacifiques soulèvent des questions troublantes» déclare Béatrice Vaugrante, directrice générale d’Amnistie internationale, « d’où le besoin d’une enquête indépendante qui examine toutes les possibles violations des droits humains au cours de manifestations afin de les prévenir dans le futur»." Conflit étudiant – Amnistie internationale demande une enquête indépendante sur les interventions policières 

Les étudiants critiquent les médias

Dans notre paysage médiatique fortement concentré, à l'intérieur duquel les très soumis journalistes ne sont que les porte voix du système politique et économique dominant, et qui sont incapable de la moindre autocritique, les étudiants dénoncent la couverture du conflit par les médias.

Ci-dessous, l'intégralité de l'article publié dans La Presse du 15 mai 2012, intitulé «Les étudiants s'en prennent aux médias».

J'aurais plutôt titré: "Les étudiants critiquent les médias" mais les pauvres petits journalistes ont l'épiderme sensible et toute critique sur leur travail constitue une attaque injustifiée.

[ « Les médias ne sont pas objectifs, on ne peut pas leur faire confiance. » — Alexandre Poulin, 24 ans, étudiant en histoire de l’art. « Médias, délateurs! » « Médias, complices des enquêtes de la police! » Réunis devant le palais de justice en soutien aux quatre étudiants accusés d’avoir paralysé le métro jeudi dernier, une centaine de manifestants ont également appelé au boycottage des médias, qu’ils accusent de faire de la désinformation.
Brandissant leurs foulards devant l’objectif des caméras et des appareils photo, certains manifestants ont enjoint aux journalistes de partir.
« C’est écoeurant, c’est tout ce que tu peux faire, fouiner comme un rat » , a lancé à notre intention un jeune homme excédé. « Décâlissez, avec vos crayons! » , a lancé un autre.
Posément, Alexandre Poulin, étudiant à la maîtrise en histoire de l’art âgé de 24 ans, a expliqué que, pour les manifestants et grévistes, le lien de confiance entre les médias et la jeunesse est brisé: « Les médias ne sont pas objectifs, on ne peut pas leur faire confiance. »
Près de trois mois après le début de la grève, les étudiants commencent à voir rouge. « On a été gazés, on a été arrêtés, on est écoeurés » , estime- t- il.
« Nos valeurs sont humanistes, on se bat pour l’équité, l’égalité des sexes, la justice sociale. Pendant la Révolution tranquille, on a chassé l’église de l’état. Nous, on veut chasser le néolibéralisme de l’état » , a- t- il ajouté.
Les accusations de complot, de méfait de plus de 5000 $ et d’avoir commis un acte susceptible de faire craindre un acte terroriste dont font l’objet quatre étudiants passent également très mal. « Je trouve ça un peu hard. On parle d’étudiants qui étaient assis à leurs bureaux il y a trois mois et qui se retrouvent maintenant étiquetés comme terroristes » , a dit un étudiant en biochimie à L’UQAM âgé de 31 ans.
« Ça me met en colère et ça me brise le coeur. Il y a de la fumée dans le métro, personne n’a été physiquement blessé. Je ne crois pas que cela mérite ce traitement » , a- t- il dit.]

Les sinistres libéraux lâchent les chiens sur les étudiants!

Encore un cas parmis des dixaines d'autres de brutalité policière. Les sinistres libéraux nous ont précipités dans un régime totalitaire qui n'hésite pas à lâcher les chiens sur les étudiants!

Richard Landry, président du Syndicat des professeurs du Collège de Rosemont, a été témoin des événements. « Il y a avait un attroupement d'étudiants devant la porte, très calmes, immobiles, sans aucune agressivité, et tout à coup, sans aucune raison apparente, les policiers ont chargé, matraques en l'air. Plusieurs ont reçu des coups au visage, un est parti en ambulance avec la tête bandée, j'ai vu des gens qui saignaient de la bouche : c'était très très violent », a-t-il déclaré. « On ne comprend toujours pas pourquoi les policiers de l'administration ont frappé sur nos étudiants, c'est inacceptable », a-t-il ajouté. Paru sur le site de Radio-Canade le 14 mai 2012

Coupables de crime économique causant la mort!

Les vrais terroristes ne sont pas ceux qui jettent des bombes fumigènes dans le métro pour faire avancer une cause de justice sociale, mais biens tous ces bandits qui, pour s'enrichir toujours plus, détournent des milliards en fonds publics provoquants des dommages graves aux sytèmes d'éducation, de santé et de service sociaux.
Des gens souffrent et meurent à cause de ces criminels. Tous ces individus sans aucuns scrupules sont coupables de crime économique grave causant la mort!

La corruption libérale victime de racisme!

Suite au faux fuyants évoqués par la très propre Line Beauchamp devant les allégations d'association avec un mafieu, un ancien organisateur libéral déclare dans cet article du Devoir du 11 mai 2012: « Line Beauchamp, c’est son nom qui fait la différence. Si elle avait eu un nom italien, la police se serait occupée de son cas. Parce que franchement, c’est pas possible qu’elle ne connaisse pas les gens qui étaient présents à son déjeuner-bénéfice. Quand on reçoit 20-25 personnes chez soi - et c’est ce qu’a fait le Parti libéral dans le comté de Mme Beauchamp - et que ça rapporte plus que 60 000 piastres, on sait qui est autour de la table », a déclaré M. Tomassi, qui a fait de l’organisation politique pendant 30 ans pour les libéraux. « J’en ai vu d’autres, Madame ! La politique, je sais comment ça marche ».

Ce que dit M. Tomassi c'est qu'il y a du racisme envers les corrompus du parti libéral de race italienne, et que la police ne s'attaquerait pas aux corrompus québécois de souche de la mafia libérale!

Merci M. Tomassi de confirmer que la corruption touche tous les libéraux sans discrimination de sexe ou de race, allant du militant, du simple député, au ministre et même jusqu'au premier ministre!

Privilèges fiscaux aux criminels, matraque aux étudiants

Exemple de privilèges fiscaux dont bénéficient les entreprises qui leur permettent d'élaborer des stratégies d'investissement uniquement pour payer moins d'impôts.

C'est le cas du fraudeur Tony Accurso qui, malgré qu'il soit sous le coup d'accusations de fraude, continue de décrocher des contrats et de pratiquer de l'évitement fiscal. On peut lire dans La Presse du 10 mai 2012: " Au printemps 2008, le groupe Accurso a complètement réorganisé ses affaires dans la foulée de l’enquête de Revenu Canada. De cette réorganisation est née une nouvelle entreprise, Louisbourg SBC, qui peut techniquement continuer à obtenir des contrats publics malgré les aveux de fraude fiscale de deux sociétés soeurs. Or, La Presse a découvert que la restructuration pourrait aussi permettre au groupe Accurso d’économiser 45 millions de dollars d’impôts. Il appert que le stratagème respecte la Loi de l’impôt à la lettre, mais il n’est pas clair qu’il en respecte l’esprit, ce qui constituerait de l’évitement fiscal abusif... Dans le cas du groupe Accurso, le stratagème est relativement simple: pour économiser de l’impôt, l’organisation a acquis à l’été 2008 une entreprise au bord de la faillite qui avait accumulé des pertes énormes. Ces pertes fiscales, qui sont reportables dans le temps, peuvent servir à réduire les profits du groupe Accurso durant plusieurs années"

Parallèlement à ce scandale, les gouvernements, non seulement maintiennent mais aussi continue à bonifier les avantages fiscaux aux entreprises, puis faute de financement suffisant, coupent dans les services tout en augmentant les taxes et les tarifs auprès de la population.

Le plus consternant dans ce système, c'est le traitement qui est réservé aux étudiants, qui défendent des principes d'égalité sociale, par rapport à celui d'un Tony Accurso qui peut continuer en toute impunité de s'enrichir!

Le pelletage de responsabilités des libéraux

Violence excessive de la part des policiers lors de la manifestation de Victoriaville, le Parti Québécois et Québec solidaire réclament une enquête indépendante.(Article du Devoir du 9 mai)

Réponse des libéraux: "Adressez-vous au Commissaire à la déontologie policière" Le pelletage de responsabilité des libéraux dans la cour des autres se poursuit!

Patante à gosse libérale

Tout comme la première mouture de la commission Charbonneau, l'entente proposée par Charest aux étudiant est une "patante à gosse" et une couleuvre que les libéraux essaient de leur faire avaler!

Ces arrogants condescendants de libéraux n'ont de cesse de prendre le monde pour des imbeciles!

Ce ne sont que des générateurs de chaos directement responsables des dommages matériels et des blessés survenus tout au long du conflit.

Tous les citoyens victimes de cette situation délibérément provoquée par ce gouvernement devraient porter plaine pour négligence crimilelle et réclamer dommages et intérêts! Au moins la justice va servir à défendre les vrais victimes de ce conflit!

Membership, membership, membership!

Saviez-vous que le très honnête et donnateur du parti libéral, Tony Accurso, vient de s'associer à la non moins honnête SNC-Lavallin pour obtenir des contrat du MTQ pour la reconstruction de l'échangeur Turcot?
J'va dire comme Charest, pour que le Québec avance ça prend du «leadership, leadership, leadership» et j'ajouterais que ça prend surtout du «membership, membership, membership» au grand club de corrompus du parti libéral fréquenté et financé par la mafia de la construction!

Proposition de la CLASSE : taxer les banques. Geste hérétique ou hautement symbolique?

Au Canada, les toutes puissantes banques canadiennes sont les citoyens les plus privilégiés de notre système fiscal. En plus de former un oligopole confortable qui fait que les Canadiens paient plus cher que les autres leurs services financiers, le bénéfice des six grandes banques s’est élevé à 23,6 milliards$ en 2011. De plus, en raison d’une application laxiste des règles fiscales de la part du gouvernement, elles pratiquent et facilitent la fuite des capitaux dans les paradis fiscaux leur ayant permis de détourner près de 6 G$ entre 2007 et 2009. Et si le taux d'impôt moyen statutaire des banques canadiennes se situe au-delà des 32%, il est beaucoup moins élevé lorsqu'on retire de l'équation l'ensemble des subventions et des avantages gouvernementaux dont elles bénéficient. Dans la réalité, le taux effectif moyen d'imposition des banques canadiennes est de seulement 20,0%! (source: Léo-Paul Lauzon)

Pourquoi serait-il hérétique de demander à ces contribuables hautement choyés que sont les banques de contribuer d’avantage afin de rendre possible la gratuité scolaire au Québec, elles qui sont loin de contribuer à la société leur juste part en taxes et en impôts?

Pourquoi le gouvernement Charest rejetterait du revers de la main la proposition de la CLASSE de taxer les banques à un taux de ,7% sur la valeur de leur capital, alors qu’il n’hésite pas à taxer la population à un taux de 9.5% et à lui imposer de plus en plus de tarifs?

Alors que la contribution de 410 millions$ demandée aux banques canadiennes représente bien peu à côté de leur bénéfice de 23,6 milliards en 2011, ce geste hautement symbolique que représente la participation des banques à une plus grande répartition de la richesse, leur rapporterait infiniment plus sur le plan de l’amélioration de leur image auprès de la population.

Malheureusement, une telle proposition, même si elle est une situation gagnante autant pour les étudiants que pour le gouvernement Charest, demeure une hérésie car, selon les disciples de la doctrine néolibérale, elle contrevient aux lois implacables du libre marché qui veut que rien ne doit interférer à la libre entreprise.

Mais, en partie grâce à la lutte étudiante, aux yeux d’un nombre de plus en plus grandissant de personnes, la gratuité de l’éducation est le symbole d’une société plus juste et libre de son destin, affranchie de l'emprise du néolibéralisme!

Réponse à Richard Martinono pauv victime de ces étudiants ingrats!

Richard «carré jaune je suis pour une hausse, mais modérée» Martineau, sévit une fois de plus dans un article intitulé «Hommage aux citoyens inconnus» publié le 29 avril 2012 dans le «Journal de mourial», dans lequel il fait l'éloge de ces «travailleurs qui donnent 40% de leur salaire au gouvernement pour que les jeunes puissent fréquenter l'université à bas prix» Devant tant de compassion de la part de cette pauvre victime de ces ingrats d'étudiants, je réponds ceci:

Honte aux citoyens connus

En ces temps où des millions de citoyens prennent conscience de l’extrême inégalité dans la répartition des richesses, et du sous financement dramatique des services publics qui en découle, j’aimerais exprimer tout mon mépris envers ces autres citoyens connus de tous qui parfois transgressent les lois, mais qui parfois agissent en toute légalité dans le but de ne pas payer leur juste part d’impôt.

Honte à ces milliers de citoyens apparemment honnêtes, parfois même de bons père de famille, qui se font complices de ces non moins honnêtes commerçants pour payer cash et éviter de payer les taxes.

Honte à ces centaines d’entrepreneurs qui se font complices de certains fonctionnaires et politiciens pour charger le double, voire même le triple de ce que leur prestation coûte réellement.

Honte à ces centaines de chefs d’entreprises qui profitent de leur position pour se verser des salaires faramineux et s’attribuer des avantages exagérés au détriment des employés et des actionnaires ordinaires.

Honte à ces centaines de chefs d’entreprises qui ont le culot de se verser ces salaires malgré que leur entreprise soit bénéficiaire de l’aide gouvernementale à coup de centaines de millions en subvention et en crédits d’impôt.

Honte à ces centaines de chefs d’entreprise qui se paient les meilleurs avocats afin de trouver tous les moyens pour éviter que leur entreprise ainsi qu’eux-mêmes paient de l’impôt.

Honte à ces centaines de chefs d’entreprises qui élaborent des stratagèmes afin de sortir leur argent ainsi que celui de leur entreprise hors du Canada vers des paradis fiscaux afin de s’enrichir d’avantage.

Honte à ces «traders» du monde de la finance et des banques qui, tout en s’enrichissant toujours plus, ont provoqué la pire crise financière depuis le crash de 1929, dont il a fallu pour s’en sortir, que les gouvernement versent des centaines de milliards d’argent public pour renflouer les banques.

Honte aux politiciens qui tolèrent l’état actuel de nos lois de l’impôt et du commerce qui permettent à ces riches de s’enrichir d’avantage et de ne pas payer leur juste part d’impôts en fonction de leurs moyens financiers.

Honte à ces riches qui, s’attribuant le statut d’uniques pourvoyeurs de prospérité économique, voudraient payer encore moins d’impôt sans quoi ils menacent d’aller faire fructifier leur richesse ailleurs.

Honte à ces riches qui, tout en faisant des pieds et des mains pour ne pas payer leur juste part d’impôt, se transforment en généreux mécènes afin de sauver ces pauvres citoyens que l’état n’a plus les moyens de prendre en charge, état qu’ils ont eux-mêmes contribués à étrangler.

Honte à tous ceux qui exercent ce noble et indispensable métier qui consiste à informer la population, mais qui ne s’indigne que sur le dos de ceux qui ne risquent pas de menacer leur propre bien-être.

Et surtout honte aux médias et à leurs serviles journalistes qui privent la population d’une information objective, complète et libre de toute censure imposée par ces riches qui ne paient pas leur juste part d’impôts et qui prennent tous les moyens, y compris la concentration des médias, afin de conserver leur privilèges.

Le vrai visage de la violence!


Le vrai visage de la violence: la ministre Beauchamp qui derrière son visage presqu'angélique, s'apprête à mettre le Québec à feu et à sang, pour ensuite justifier le recours à plus de force pour mater et museler le mouvement étudiant.

Ignatieff: fédéraliste lucide!

Il arrive parfois qu'un fédéraliate fasse preuve de lucidité sur la place du Québec dans le Canada. C'est le cas de Michael Ignatieff, l'ancien chef du parti libéral qui dit ceci: " qu'une rupture est inévitable tant entre l'Écosse et le Royaume-Uni qu'entre le Québec et le reste du Canada". Il ajoute:" le Québec et le reste du Canada n'avaient plus rien à se dire."

Et il renchérit avec ceci: " Maintenant, effectivement, nous sommes presque deux pays séparés." Évidemment, plusieurs fédéralistes illusionnés ont réagit à ces propos. Lire leurs réactions dans cet article.

Du haut les marches du Palais des congrès

Du haut des marches du palais, le petit roi Charest et sa cour de valets de pique, n’ont que faire des revendications du peuple qu’ils regardent de la fenêtre se faire battre à coup de matraque.

Du haut des marches du palais, les passeurs libéraux ont organisé le plus beau salon qui soit afin de mettre la table à leurs riches amis et leur dérouler le tapis rouge jusqu’aux coins les plus reculés du Québec, là où ils pourront s’emparer de ces richesses qui, sans leur argent, le Québec ne saurait exploiter.

Du haut des marches du palais, Charest et sa toute dévouée ministre Beauchamp, ordonnent aux fonctionnaires de l’éducation et aux forces juridiques et policières, de faire régner la paix et l’ordre car il y a menace d’ébranler les assises du modèle de société néolibérale.

Du haut des marches du palais, les mercenaires libéraux, au service des «big shots» de la finance et de l’industrie, réservent à ceux qui osent contester le pouvoir, non pas les plus belles salles du palais des congrès, mais bien les cellules de leurs prisons.

Du haut des marches du palais, toute la classe des biens pensants dépositaires de la moralité et de la justice, déchirent leur chemise à la vue de la violence qu’ils ont eux-mêmes contribués à instaurer, à force de dénigrer et de ridiculiser les aspirations de la jeunesse.

Du haut des marches du palais, ce gouvernement vit ses derniers jours de pouvoir, car les québécois ne sauraient vivre plus longtemps dans une société où sévit un régime qui règne sans partage et qui ne fait que renforcer les inégalités sociale.

Line Beauchand la «dam» de fer

La Presse de ce 14 avril 2012 titre «Entrevue avec Line Beauchamp, L'autre dame de fer. On ne peut pas me demander de céder à l'intimidation».

Ce titre aurait été plus juste: «Line Beauchand la «dam» de fer, le genre de barrage idéologique qui mène à des débordements lorsqu'il refuse d'ouvrir les vannes aux pressions sociales! »

Mais les médias, La Presse en tête, auront réussi à la faire passer pour une courageuse victime des méchants étudiants radicaux, alors que c'est elle et son maître Charest qui ont provoqués l'exaspération des étudiants.

Un enfant qui meurt de faim est un enfant assassiné!

Saviez-vous que la faim dans le monde n'est pas une fatalité à laquelle nous n'y pouvons rien? C'est ce qu'affirme Jean Ziegler dans cet article. Il nous dit: "Aujourd'hui, au début du millénaire, il n'y a aucune fatalité, il n'y a aucun manque objectif. Cela existait il y a deux cents ans, quand les gens émigraient de Bretagne pour échapper à la misère. Mais aujourd'hui, un enfant qui meurt de faim est un enfant assassiné".

Il identifie également les grand responsables; " «La pire de ces causes, et en même temps la plus absurde, c'est la spéculation boursière sur les aliments de base, soutient Jean Ziegler. En 2008 et 2009, les prédateurs, les hedge funds [qui] ont détruit 85 000 milliards de valeur patrimoniale [...], ont migré vers les bourses des matières premières et, notamment, vers les Bourses des matières premières agricoles. Tout à fait légalement, avec des instruments boursiers, ils ont réalisé des profits astronomiques, ce qui a fait exploser les prix des aliments de base tels que le maïs, le riz et le blé, qui couvrent 75 % de la consommation mondiale», poursuit-il. Et ce qui a fait que, dans les bidonvilles du monde, les femmes ne peuvent plus acheter suffisamment de nourriture, et que des centaines de millions d'êtres humains de plus sont jetés dans l'abîme de la sous-alimentation."

Et selon lui, nous pouvons agir: " «Les spéculateurs sur les aliments devraient être traduits devant un tribunal de Nuremberg pour crime contre l'humanité», lance l'ancien rapporteur spécial, pour qui seule une mobilisation populaire permettrait de faire interdire cette forme de spéculation. «Dieu n'a pas d'autres mains que les nôtres», dit-il en citant Georges Bernanos"

Gratuité scolaire : leçon d’économie à Bachand


Petite leçon d'économie 101 au ministre libéral Bachand de la part de Michel Girard, journaliste économique de La Presse, qui n'est pourtant pas un journal de gauche. Le gouvernement du Québec donne aux entreprises 3.1 milliards$ en crédits et subventions de toute sorte. En retour, il s'attend qu'elles investissent et crée de la richesse. On appelle ça un retour sur investissement. De la même manière, l'argent investie dans l'éducation universitaire rapporte à la société en impôts et taxes que ces futurs travailleurs aux revenus supérieurs vont payer. Si l'on suit ce raisonnement, le gouvernement a dès maintenant les moyens de financer le gel en transférant 1 milliard$ des entreprises vers le financement des universités. Et Girard d'affirmer: "Traiter les étudiants d'enfants gâtés qui exploitent la générosité du système québécois, est carrément injuste"