dimanche 2 juillet 2017

Le 150 ième du CANADIAN BIG BROTHER



ORWELL BIG BROTHER 

Extrait de George Orwell:1984 - Troisième Partie - Chapitre II, lorsque Winston fini enfin par aimer Big Brother.
– Je viens de lever devant vous les doigts de ma main. Vous avez vu cinq doigts. Vous en rappelez-vous ?
– Oui.
O’Brien leva les doigts de sa main gauche en gardant son pouce caché.
– Il y a là cinq doigts. Voyez-vous cinq doigts ?
– Oui.
Et il les vit, pendant une minute fugitive, tandis que dans son esprit le décor changeait. Il vit cinq doigts, et il n’y avait aucune déformation.

CANADIAN BIG BROTHER

À grands coups de commandites mafieuses, de révisionnisme historique, de propagande Radio-Cadenassienne, de négationnisme et de «Quebec bashing», le BIG BROTHER «Canadian», qui s’est donné un visage angélique en la personne du nouveau tipet Justinne Troudeau, a réussi à montrer au peuple québécois ses quatre doigts du 150ième, version de l’histoire revisitée au goût du conquérant bienveillant, qui finira par voir cinq doigts pour enfin atteindre la plénitude de l’assimilation et de la reconnaissance envers son sauveur.

Merci BIG BROTHER de m’avoir montré la seule voie du bonheur, celle de la culture anglo-saxonne, qui m’a sorti de la médiocrité de la langue et de la culture française, mais plus encore, celle du modèle néo-libéral, qui m’a sorti de ce modèle injuste de redistribution de la richesse à des loosers qui ne sont pas foutus de prendre leur vie en main.

Merci aussi à ce grand complice et ami de BIG BROTHER qu’est Tivia, qui apporte au peuple ce qu’il veut, c’est-à-dire des faits divers, l’actualité des védettes et beaucoup, beaucoup de sportssss.

Tivia qui nous aide à oublier la misère et la souffrance des pôvres, à laquelle on y peut rien de toutes façons.

Tivia qui nous aide à oublier toutes ces choses qu’on ne comprend pas comme l’économie et la maudite politique!

Et il les vit, pendant une minute fugitive, tandis que dans son esprit le décor changeait. Il vit cinq doigts, et il n’y avait aucune déformation.

mercredi 7 janvier 2015

Toute cette bondieuserie islamiste!

Suite à ce qui s'est passé ce matin à Paris, je me suis rappelé ce texte que j'ai publié en 2013 lors des manifestations anti charte des valeurs:

Toute cette montée des bondieuseries de la part des immigrants venus pour la plupart de pays ou rôde l'extrémisme comme un voile noir sur les consciences, me heurte profondément dans ce que je suis comme citoyen d'une nation qui elle-même a connu la domination religieuse mais qui s'en est libérée.

Moi qui fait partie de ce peuple conquis et annexé par les anglais mais qui pourtant cohabite harmonieusement avec la communauté anglaise depuis plus de 200 ans. Moi qui fais partie de ce pays qui s'est en partie construit par l'immigration.

Je me sens heurté dans ma sensibilité et mon intelligence lorsque les croyants associent la religion avec la spiritualité et le pouvoir de donner un sens à leur vie, comme si un non croyant en était dépourvu. Ces croyants qui ne veulent faire aucun compromis en guise de fraternité et d'ouverture envers le peuple qui les accueille! Je dis non haut et fort à cette forme de radicalisme religieux centré sur lui-même, incapable de s'ouvrir aux autres, et surtout capable de tous les extrémismes pour se défendre contre ces infidèles que nous sommes nous les pauvres québécois non croyants!

Le problème avec la religion c'est qu'elle se croit au-dessus du libre arbitre, de la logique et de l'objectivité. Du moment que la croyance religieuse d'un individu est évoquée, plus aucun argument ne peut remettre en question ses pratiques, aussi rétrogrades soient-elles. Car croire que la femme n'est qu'un objet de tentation pour l'homme et que pour le protéger de la tentation il faille qu'elle porte un voile, relève d'une vision de la femme totalement dépassée voire même rétrograde! Mais bon, les Québécois qui osent affirmer leur identité culturelle seront toujours plus extrémistes que plusieurs de ces immigrés musulmans ont fui leur pays pour venir vivre au Québec!

À tous ces immigrants qui qualifie la charte de «charte de la honte» je leur réponds qu'ils personnalisent «l'immigration de la honte», celle qui rejette et méprise les valeurs de la société qui les accueille à bras ouverts!

Je terminerais en affirmant que si les québécois en faveur de la charte ne sortent pas dans la rue c'est à cause du poids que vous croyants exercez sur les consciences en associant laïcisation avec racisme.

La pire des oppressions est celle exercée sur les consciences car elle a le pouvoir de faire croire aux femmes qu'elles portent le voile par choix, et qu'elle paralyse tous ceux qui voudraient les en libérer.
 

Charte de la laïcité versus actes de barbarie


Verrons-nous ces leaders de la communauté musulmane du Québec qui ont envoyé leurs femmes musulmanes voilées, incluant ces petites québécoises converties, manifester dans la rue contre la charte des valeurs pour défendre leur liberté de religion.

Défendront-ils avec autant d'acharnement la liberté d'expression et la liberté de presse?

Dénonceront-ils avec autant de hargne, comme ils l'ont fait envers les québécois pro-charte, ceux qui ont commis ces actes de barbarie au nom de leur dieu!
 

Descendront-ils dans la rue pour crier haut et fort, comme ils l'ont fait pour fustiger avec véhémence les québécois pro-charte, leur indignation et leur condamnation de toutes ces tueries commises en leur nom!

Vous en conviendrez, leaders et membres de la communauté musulmane, qu'il y n'y a aucune espèce de comparaison entre une charte qui défend les valeurs laïques de la société québécoise, et les assassinats sanglants de Paris commis envers ceux qui caricaturent un prophète! 

Votre pays d'accueil aurait bien besoin que vous, les néo-québécois de religion musulmane, posiez un geste de solidarité pour affirmer les valeurs de la France, du Québec et de tout pays qui se respecte: Liberté, Égalité, Fraternité.... et Laïcité!






dimanche 30 novembre 2014

«Mais que proposez-vous pour les générations futures?» monsieur Martineau.

Ma réponse à la chronique de Richard Martineau publiée le 20 novembre 2014, et intitulée «Bof, ce ne sont que des chiffres...»  le lendemain de la marche contre les mesures d'austérité du gouvernement Couillard.

Question que pose Richard Martinono, bien au chaud dans sa petite boîte de chroniqueux au Journal de Mourial:
«C’est bien beau, marcher contre l’austérité. Mais que proposez-vous pour les générations futures?»
Réponse d'un simple citoyen:

Contrairement à toé Martinono, dont la position de journaliste te confère une énorme responsabilité et un grand pouvoir, la seule façon que j'ai en tant que citoyen «ordinaire» de faire entendre ma voix, c'est de descendre dans la rue, comme le font des millions d'autres citoyens dans le monde, notamment les chinois, pour dénoncer les abus des gouvernements. Ici on a Couillard qui agit en monarque du haut d'une fausse légitimité (20% des votes) que lui accorde notre système électoral hérité des britanniques.

Nous sommes descendu dans la rue pour vous rappeler à vous les journaleux qu'il n'y a pas que la colonne des dépenses, mais aussi celles des revenus. Nous aurions espéré que vous auriez fait votre boulot de journaliste en allant demander des comptes à ces politiciens qui n'ont même pas le courage de ne demander que leur juste part aux riches. Mais au contraire, vous ne faite que banaliser, voire même ridiculiser cette marche, nous faisant passer, nous des citoyens qui ont pris la peine de descendre dans la rue, pour des syndicalistes gras dur qui ne font que protéger leurs acquis au détriment des pauvres travailleurs non syndiqués.

Vous devriez avoir honte, toi pis ta gang de journaleux, de ne pas avoir le courage de vous attaquer aux riches, dont plusieurs sont des osties de crosseurs de l'impôt ou même des mafieux prêts à corrompre tout ce qui bouge pour voler l'argent public, et de prendre un malin plaisir à varger sur des honnêtes travailleurs, allant jusqu'à les désigner eux comme étant les responsables de la détérioration des finances publics.

Faut vraiment être des criss de vendus pour passer sous silence la responsabilité des entrepreneurs véreux, des politiciens corrompus qui refusent de récupérer l'argent de la corruption, des banques qui contribuent et participent à l'évasion fiscale dans des paradis fiscaux, des riches particuliers et entreprises qui détournent effrontément leurs profits dans des paradis fiscaux!
 

Honte à toé Martinono pour ta lâcheté et pour ton mépris des honnêtes travailleurs qui, contrairement à ceux que tu crains, paient leur impôts. Honte à toé Martinono pour ne proposer aux générations futures qu'un journalisme asservi à l'idéologie néolibérale, bien au chaud dans ton petit carré minable de chroniqueur du Journal de Mourial.

dimanche 13 avril 2014

La bande d'intouchables à Martineau

En réponse à la chronique de Martineau dans le Journal de Montréal du 2014-04-13 intitulée «C’est la faute aux médias»

Monsieur Martineau qui, comme ses confrères chroniqueurs, analystes, éditorialistes et autres journalistes n'acceptent pas la moindre critique visant les médias qui les engagent, car c'est bien connu on ne crache pas dans la main de celui qui nous nourri, ou plutôt qui nous paye. Comme monsieur Martineau, tout ces champions de l'étique journalistique nous jurent ne subir aucune pression sur leur liberté de parole de la part de leur bienfaiteur. Car c'est également bien connu que la très grande maison de Radio-Cadenas n'est pas fédéraliste, que La grosse Presse à Desmarais l'est encore moins, et que TVA et le Journal de Mourial ne font pas partie d'une grosse business qui craint l'instabilité politique.

Mais il devient de plus en plus évident qu'il y a juste les médias eux-mêmes et leurs immensément dévoués et reconnaissants employés qui ne voient pas le traitement de faveur qu'ils accordent au parti libéral qui, comme on l'a constaté lors de la campagne électorale, n'a pas été talonné et questionné à la mesure des dizaines de perquisitions et des allégations de corruptions qui pesaient contre eux! Monsieur Martineau aura-t-il l'humilité d'admettre que si cela avait visé les méchants souverainisses, tout le clan médiatique québécois renforcé des amis et complices du ROC, auraient tirés à coup de canon sur le PQ jusqu'à ce que mort s'en suive.

Je terminerais en vous rappelant, cher monsieur Martineau, que, dans une société dite démocratique, les médias jouent un très grand rôle dans la bonne marche de la démocratie, et que, lorsque les médias sont concentrés dans les mains d'un seul courant idéologique, en l'occurrence le fédéralisme néolibéral, c'est le droit à une information pluraliste et représentative qui est refusé à la population. Que vous le vouliez-ou non, les médias ont un très grand pouvoir, dont celui de faire remporter les élections à un parti, qui dans une vraie démocratie, était condamné à les perdre, voire même à être rayé de la carte!

lundi 7 octobre 2013

Autre manifestation à Québec contre la charte: du théâthe d'un autre temps!


La ville de Québec a encore été le théâtre d'une pièce venue d'un autre temps, du temps où la femme ne valait que la moitié d'un homme, où la femme n'était qu'une source de tentation pour l'homme qu'elle devait protéger de lui-même en se couvrant le corps d'un voile, où la femme devait être soumise à l'homme et à son dieu.
 
Cette sinistre pièce de théâtre dont le metteur en scène n'est nul autre que Adil Charkaoui, cet islamiste notoire grand défenseur de la liberté des femmes à choisir librement leur prison, dont les actrices sont ces femmes affichant fièrement les chaines de la prison dont elles disent s'être librement enfermée!
 
Pièce de théâtre acclamée par la critique des négationnistes de l'identité québécoise et défenseurs des libertés individuelles et adeptes du grand «melting pot» multi culturaliste à la «Canadian».

Quel spectacle désolant et rétrograde qui défie toute logique car il glorifie l'indéfendable principe de l'inégalité des femmes par rapport aux hommes sous le couvert de la sacro-sainte liberté de religion!
Quel spectacle désolant et insultant pour le Québec qui aurait lutté en vain pour s'affranchir de l'emprise de la religion et du sexisme afin d'assurer plus de libertés aux hommes et aux femmes.
Ce triste spectacle doit être banni à tout jamais de la scène québécoise en commençant par l'État pour ensuite je l'espère s'étendre à tous l'espace public!
 


samedi 6 juillet 2013

Propos injurieux et haineux: acceptables pour les fédéralistes?

Le premier juillet 2013 le député CAQiste Christian Dubé a publié ce tweet:

"@JFLisee En cette fête du Canada,la bave du crapaud séparatiste n'atteint pas la cheville de ma fierté Québécoise et Canadienne.!Get a Life"
...
On reconnait ici la nouvelle façon de faire de la politique que nous avait promis François Legault, grand chef du clan des vire-capots. Tout comme les mafieux libéraux, les transfuges CAQistes n'hésitent pas à utiliser l'injure et l'insulte non seulement à l'Assemblée Nationale, mais aussi dans l'espace public. Puis après, ces fomenteurs de trouble s'indignent du mauvais climat qui règne à l'Assemblée Nationale.

Plusieurs réactions ont suivi sur Twitter pour dénoncer les propos de cet imbécile qui, de sa fonction de député, traite les séparatistes de crapauds baveux. Mais 5 jours après ce tweet haineux de la part d'un député, aucune réaction dans les médias traditionnels! Rien dans la grosse Presse fédéraliste, rien dans le journal de Mourial, rien aux nouvelles de Radio-Cadenas et de TVA!

Imaginez la réaction des médias s'il avait fallu que ce soit un député du Parti Québécois qui ait fait une telle affirmation. Soyez assuré que les journaleux matamores soumis aux médias qui les payent, eux-mêmes soumis aux entreprises qui les financent, auraient déchiré leur chemise en criant au loup du racisme, de la xénophobie et pourquoi pas du nazisme! Vous croyez que j'exagère quand je parle de l'évocation du nazisme de la part du clan fédéraliste?

Ci-dessous, un extrait de l'article de Steeve E Fortin publié dans le Huffington Post du 3 juillet 2013 intitulé "«La bave de crapaud séparatiste»: le caquiste Christian Dubé doit être dénoncé":

"Rappelons cette disgracieuse page de la RadioX de Québec qui annonçait les chroniques d'Éric Caire et qui dépeignait la première ministre en Hitler féminin... Le summum du mépris que l'on n'a pas vu le député Caire dénoncer… "

Soulignons que l'affable Éric Caire fait partie des adeptes du "faire la politique autrement" CAQistes. Soulignons également qu'aucune dénonciation d'un tel acte de mépris et de racisme n'a été faite ni par le premier intéressé, ni par François Legault, ni par les médias du Québec!

Si comme moi vous trouvez révoltant que de tels propos racistes ne soient pas dénoncés sous prétexte qu'ils visent le mouvement séparatiste, je vous demande de partager cet article et de dénoncer de tels propos à chaque fois que vous en serez témoins. Car c'est pas vrai que parce que vous êtes fédéralistes vous avez le droit d'utiliser tous les moyens pour éliminer les souverainistes!

mercredi 3 juillet 2013

ACQ: fraude par corruption et par travail au noir

Même si on le savait déjà, la commission Charbonneau nous a confirmé ces derniers mois la participation à la corruption de certains entrepreneurs membres de l'ACQ. Cette fraude consiste à gonfler le coût des contrats pour retourner une partie de l'argent à des intermédiaires qui le distribuent dans les caisses électorales ou directement dans les mains d'individus verreux. On a même entendu certains entrepreneurs affirmer que la non participation et encore moins la dénonciation de ce système de corruption n'était pas une option car s'ils le faisaient ils n'avaient aucune chance de rester en affaire! Ils se présentent donc en victimes forcées de participer à ce vaste système de fraude afin de quémender des indulgences et de minimiser la gravité du crime commis.

Dans le même ordre d'idée, tout le monde est au courant qu'un nombre considérable de travaux de construction se font au noir, ce qui prive l'état de centaines de millions en revenus fiscaux. Ce que la grève dans la construction nous a permis d'apprendre par l'intermédiaire d'une lettre envoyée par l'ACQ à la ministre Maltais, c'est que des entrepreneurs paieraient des travailleurs au noir pour les heures travaillées le samedi, car s'ils les payaient à temps double cela mettrait en péril la rentabilité des contrats. Ce que nous disent les entrepreneurs c'est qu'ils sont encore une fois victimes, cette fois-ci victimes des méchants syndicats, qui les forcent à commettre de la fraude fiscale, sans quoi ils ne pourraient par être rentables! On peut comprendre la ministre Maltais d'être outrée par cette pratique criminelle et de demander à la CCQ d'intensifier ses enquêtes afin de débusquer ces fraudeurs.

Autant la corruption que la fraude fiscale sont des crimes graves, car même s'ils sont non violents, ils provoquent des souffrances voire même des morts dans nos hôpitaux, nos maisons de retraite et nos écoles par manque de soins suffisants.

Il est parfaitement aberrant de voir des entrepreneurs et leur association l'ACQ venir justifier le fait de commettre des actes criminels plutôt que de les dénoncer et de les sanctionner! Il est encore plus aberrant de constater le peu d'importance qu'accorde les médias et leurs experts en économie à ce type de crime, car on sait bien que tout est pardonnable à ces nouveaux sauveurs du monde que sont les gens d'affaire! Par contre, lorsque des travailleurs exercent des moyens de pression tout à fait légaux et font la grève, toute la classe patronale appuyée par la machine médiatique crient à la catastrophe économique dont ces travailleurs ingrats en sont l'unique cause!

Messieurs et mesdames de l'ACQ, sachez qu'un crime est un crime et qu'il est punissable quelles qu'en soient les raisons qui ont mené à le commettre. Sachez également que de détourner des fonds publics n'est pas un crime mineur, mais un crime grave qui appelle à des sanctions sévères. Au lieu de prêcher l'impunité, jouez donc votre rôle de protection de vos membres qui eux s'efforcent malgré tout d'être honnête, en débusquant les pommes pourries, puis en les sanctionnant avec fermeté!
Maltais s'inquiète du travail au noir dans la construction

lundi 1 juillet 2013

La bonne vieille politicaillerie libérale et caquiste!

On n'a été témoins ces derniers jours de tout ce qu'il y a de plus détestable dans notre système politique, c'est-à-dire de la politicaillerie partisane qui ne pose des actions qu'en fonction des intérêts du parti et de ceux qui le finance. En effet, sous prétexte de laisser libre cours à la négociation, les membres de la mafia libérale et des vire-capots caquistes ont forcé le gouvernement à fixer à seulement un an la durée de la loi spéciale, malgré la concession du gouvernement d'en fixer la durée à deux ans plutôt qu'à quatre.

Pourquoi cet entêtement des politicailleux de l'opposition à ne pas vouloir de ce compromis? La réponse est bien simple, la prochaine campagne électorale risque d'avoir lieu en pleine période de négociation de la convention collective des travailleurs de la construction, ce qui risque de nuire grandement au parti québécois. Et je cite Pauline Marois dans Le Devoir de ce matin (2013-07-01): «Malheureusement, pour des motifs qui n'ont rien à voir avec l'intérêt du Québec, cette stabilité n'est assurée que pour un an». Et Le Devoir de rajouter ensuite: «Les prochaines négociations risquent d'ailleurs de se dérouler, ou d'aboutir, en pleine campagne électorale, au printemps 2014, au bout de l'espérance de vie habituelle d'un gouvernement minoritaire comme celui du Parti québécois, ce qui pourrait être passablement encombrant.»

Il en fut de même lors du printemps érable, au cours duquel le chef de la mafia libérale Jean «John» Charest, et chef de la ligue des vire-capots, François «Frank» Legault, ont ridiculisé et méprisé la position du parti Québécois favorable aux revendications étudiantes, et n'ont pas hésité à transformer le Québec en état policier digne des pires dictatures! Non pas pour défendre l'intérêt général du Québec, mais plutôt pour affirmer leur pouvoir politique et pour défendre les intérêts de la classe dominante qui les finance et les maintien au pouvoir.
 

La presque réélection des libéraux au dernières élections fait voir combien cette classe dominante fédéralo-néolibérale et les médias qu'elle contrôle, peuvent faire passer des vessies pour des lanternes, car comment expliquer qu'un gouvernement aussi détesté par la population, réussisse presqu'à se faire réélire. J'ai bien peur que la grosse machine médiatique et les magouilles politicaillesques des libéraux et des caquistes ne réussissent à sortir le parti Québécois du pouvoir lors des prochaines élections.

mardi 2 octobre 2012

Le ROC n'a rien à craindre du Québec

Après les révélations de la GRC et de la Commission Charbonneau à l'effet que la corruption est encore plus importante en Ontario qu'au Québec, mais plus discrète, il est où le trou du cul de journaleux de MacLeans, Jacques Boissinot qui titrait "Quebec the most corrupted province"?

Tout comme celà est pratique courante chez ses soumis confrères de LaPresse, cet illustre plein de marde n'a eu qu'à manipuler les faits, tout en omettant d'autres, pour en arriver à cette savante conclusion.

Comme si c'était pas encore assez, le tata à Guy A. l'a invité à "Tout le monde en parle" pour qu'il vienne nous répéter en pleine télé que les québécois sont des corompus, et c'est certainement super Lepage ni son insignifiant fou du roi qui l'aurait confronté!

N'existe-t-il pas un journaliste d'enquête québécois pour répondre à cet article afin de rétablir un certain équilibre? N'avons-nous pas un certain Alain Gravel de l'émission Enquête dont les talents d'enquêteur sont reconnnus pour débusquer les méchants corrompus?

Mais monsieur Gravel a tout intérêt à s'en tenir aux corrompus québécois, car s'il ose, ne serait-ce qu'évoquer la possibilité qu'il y aurait de la corruption dans le plus blanc que blanc "Rest of Canada", ses amis du ROC s'empresseraient de l'accuser de raciste, de xénophobe et de méchant séparatisse dont le dessein secret est de briser le Canada.

Il ne viendrait même jamais à l'esprit de monsieur Gravel, ni à aucun autre super journalistes d'enquête et brillants chroniqueurs serviteurs des médias québécois à la botte des forces fédéralistes, de riposter à MacCleans, eux qui préfèrent pratiquer l'autosencure connaissant très bien ce qui les attends s'ils mordent la main bienfaisante de celui qui les nourrit.

Avec un paysage médiatique pareil, le ROC n'a rien à craindre du Québec dans sa croisade pour la conversion des québécois en bon "canadians"

Haine des anglos dénonçée par un Cajun


Quand c'est rendu que c'est Zachary Richard, un cajun de la Louisianne, qui dénonce les préjugés haineux entretenus par les anglophones, ça donne une idée du niveau d'asservissement des médias du Québec aux forces fédéralistes. Ça donne surtout une idée du climat de peur qui règne au sein du peuple québécois dont plus un membre n'ose s'exprimer librement craignant de passer pour un extrémiste xénophobe. Lire l'article

Monsieur Richard cite un éditorial du Globe & Mail du 31 août: «Certainement les Canadiens raisonnables seront d'accord qu’une victoire du Parti québécois sera extrêmement néfaste pour le Québec et le Canada. La campagne a dévoilé la vision irrationnelle, extrémiste et même perverse de Pauline Marois et ses supporters séparatistes. Ils n’aiment pas le Canada. (...) Il semble même qu’ils n’aiment pas les gens qui ne leur ressemblent pas ou qui ne parlent pas comme eux.»

Il commente ces propos ainsi: «C’est un point de vue haineux, basé sur des préjugés et qui ne mérite que du dédain, affirme-t-il dans son billet. S’il y a cauchemar créé (... c’est) par un journaliste si peu responsable qui propage des propos inflammatoires.»

La plus grande entrave à la démocratie vient du contrôle des médias par quelques groupes financiers rompus au néolibéralisme et au fédéralisme qui sont prêts à prendre tous les moyens, y compris la manipulation et la falsification de l'information, pour maintenir le peuple québécois dans sa condition de colonisé pratiquant l'autosensure pour ne pas subir le châtiment réservé aux ingrats qui osent cracher dans la main du bienfaiteur Canadien qui les nourrit.

Comment a-t-on pu en arriver là?

Hier, pendant un lunch avec des confrères de travail, j'ai été estomaqué lorsqu'après avoir lancé avec assurance «J'espère qu'y a pas un fonctionnaire qui a voté pour la CAQ», un d'eux me dit avec fierté «J'ai voté pour la CAQ» et un autre d'ajouter «Moé'si».

Et le premier de renchérir le torse bombé «J'suis de Québec moi». Je leur réponds complètement ébranlé de cette affirmation «Hey êtes-vous au courant que Legault veut faire le ménage dans la fonction publique en coupant des milliers de postes et en abolissant les commissions scolaires?????» Et un de me répondre en répétant les âneries à Legault «Y'a trop de gaspillage dans la fonction publique et à Hydro. Dire qu'ils étaient 12,012 avant pis asteur ils sont 22,000» Et l'autre de répéter les imbécilités des économistes de l'Institut économique de Montréal «Moé j'veux protéger mon fonds de pension, c'est pour ça qu'il faut faire le ménage au gouvernement» Et pour finir celui de Québec a sorti son argument canon «Cossé tu penses que Markov va faire si y'é pogné pour payer plus d'impôts, il va aller jouer ailleurs. Faut pas toucher aux impôts. Y'a trop de programmes sociaux au Québec, c’est là qu’yé l’argent» suivi de son acolyte qui garoche en prenant son air d'expert en économie mondiale «Si les impôts augmentent mon beau-frère va déménager sa business ailleurs»
 

Mes deux moineaux m'ont ensuite servi un tas d'exemple de gaspillage en se gardant bien de s'inclure dans la gang de fonctionnaires fainéants. Ça s'applique aux autres mais certainement pas à eux!
 

J’me suis demandé alors comment le Québec a pu en arriver à un tel niveau d’individualisme, lui qui a été capable de créer des outils de richesse collective, tels que Hydro-Québec en nationalisant les ressources hydro-électriques, Loto-Québec, la Société des Alcools sans oublier la Caisse de Dépôts. Lui qui s’est doté de programmes sociaux qui permettent à tous, sans distinction de classe sociale, de s'instruire et de se soigner convenablement. Lui qui s’est donné une fonction publique pour administrer l’état afin de rendre une multitude de services à ses citoyens!
 

Comment des fonctionnaires, et surtout des fonctionnaires de la ville de Québec, sont capables de souhaiter la mise à pied de milliers de travailleurs qui gagnent leur vie aussi honorablement qu’eux et qui contribue à l’économie de leur ville. Eux qui pourtant seraient prêts à descendre dans la rue pour sauver les emplois des travailleurs d’une usine qui menace de fermer ses portes si le gouvernement ne leur accorde pas une énième subvention et si leurs travailleurs ne leur accorde pas une énième concession!

Comment en sont-ils rendus à vénérer les nouveaux sauveurs du monde que sont les entreprises et les riches, et à mépriser des travailleurs sous prétexte qu’ils travaillent pour la fonction publique?
Le rouleau compresseur médiatique porte-parole du message néolibéral a fini par faire passer la société d’une société de partage et de compassion, à une société individualistes qui vénère les riches car ils sont des winners, et qui méprise les pauvres car ce sont des loosers tous responsables de leur propre sort!

samedi 11 août 2012

Fonctionnaires: travailleurs de seconde zone

On entend ces jours-ci le sauveur du Québec, le vire capot François Legault, répondre aux journalistes qui lui demandent comment il va financer sa cour des miracles, qu'il va faire le ménage dans la fonction publique. Ce qui vient à dire qu'il devra dégager des milliards de dollars à même les dépenses publiques. Comme il a déjà annoncé qu'il souhaite abolir les commissions scolaires, fort à parier que son fameux ménage consistera à mettre à pied des milliers de fonctionnaires. Et tout comme dans les annonces de fermeture d'usine, ces mises à pied auront des conséquences graves sur l'économie des régions touchées, particulièrement la région de Québec.
Alors, dites-moi pourquoi, selon la CAQ, la logique des retombées économiques de la perte d'emploi s'appliquent toujours pour les travailleurs touchés par les fermetures d'usines, pour lesquelles toute la communauté se mobilise pour les empêcher, mais que cette logique ne s'applique pas pour les mises à pied des fonctionnaires?
Est-ce parce que les travailleurs au service de l'état seraient des travailleurs de seconde zone, des pères et mères de famille indignes de recevoir un salaire de l'état, tous plus incompétents les uns que les autres?
Est-ce parce que l'argent que les fonctionnaires injectent dans l'économie serait, pour ce cher Legault, de l'argent indigne voire même de l'argent sale, au même titre que l'argent de la corruption?
Est-ce parce que faire appel à la sous-traitance privée pour la prestation des services publics, tels que les transports, la santé et l'éducation, servira à enrichir d'avantage les entreprises privées et à diminuer les conditions de travail des salariés, donc à accentuer les inégalités sociales?
Poser ces questions c'est d'y répondre. Ce que veut cet ex chef d'entreprise c'est de débarasser le Québec de ses fonctionnaires qui sont la cause de l'inefficacité du Québec et du déficit public, afin de laisser la place à l'entreprise privée immensément plus efficace. Mais, selon Legault et sa CAQ, la légendaire productivité des entreprises est freinée, égorgées qu'elles sont sur le plan fiscal, elles qui font déjà plus que leur juste part dans le financement de l'état. On a qu'à penser aux pauvres pétrolières, aux institutions financières, aux firmes d'ingénieurs et de construction, et aux autres grandes entreprises dont l'intérêt pour le bien commun est sans limite!
Si vous croyez avoir tout vu avec Charest, c’est rien à côté de ce que super Legault s’apprête à faire. Il va finir la job de démolition de nos services public, et son discours est clair là-dessus, en transférant la prestation de ces service, des fonctionnaires de l’état vers des employés de l’entreprise privée.
Et lorsqu’on aura payé le triple du coût pour des services de moindre qualité, on mettra sur pied des commissions d’enquête publique pour comprendre pourquoi on s’est fait fourré et pourquoi l’état est rendu à ce point corrompu ! Et je parie qu’on en viendra à la conclusion que c’est parce que l’état s’est vidée de tout son savoir-faire ce qui l’a mis à la merci des requins du privé

mardi 7 août 2012

L'ignoble et grôs-tesque personnage.

Y'a pas si longtemps, le premier sinistre et surtout ennemi public numéro un du Québec, John James Charest, trouvait ignoble et «grôs-tesque» de la part de Pauline Marois sa demande de déclencher des élections au printemps puisqu'il était incapable de régler la crise étudiante (La preuve sur cette vidéo).

Ben voilà que l'on découvre l'ignoble et grotesque personnage qu'il est lui-même de déclencher des élections en plein été alors qu'il fait de cette crise l'enjeu de l'élection afin que les journalistes évitent de parler des dossiers de la corruption et du financement du parti libéral, et de la vente à rabais de nos richesses naturelles.

Et le pire c'est que ça marche, car soyez sans crainte qu'il n'y aura pas une seule de ces lavettes de journalistes serviles pour confronter les libéraux sur ces sujets! Que des porte voix biens dressés et bien élevés qu'ils sont à ne pas brasser la merde surtout lorsqu'il s'agit de la merde libérale.....

mercredi 27 juin 2012

La racaille libérale

Quelle criss de racaille pourrie que ces libéraux qui volent les images d'un internaute dans le but de ridiculiser et de mépriser, non seulement Pauline Marois, mais aussi des milliers de personnes descendues dans la rue pour manifester bruillamment avec des casseroles, symbole d'indignation emprunté aux Chiliens.
 

C'était écoeurant de voir aux nouvelles du soir de ce 26 juin 2012, la grosse face à Charest et celles de ses petits chiens Bolduc et Hamad, se marer en disant qu'ils n'ont fait qu'utiliser les images  des péquistes, ce qui forcément en justifierait l'utilisation par les libéraux, sans aucun égards aux droits d'auteur.
 

Malgré la malhonnêteté flagrante et persistante des libéraux, les médias continuent, non seulement d'accorder de la crédibilité à de telles tactiques, mais aussi de se faire le porte voix de ce genre de discours en le répétant sans cesse dans les bulletins de nouvelles et en première page des journaux.

Selon les experts en droits d'auteur, l'utilisation de ces images par les libéraux sans l'autorisation de l'auteur, est illégale. Ce crime ne fait que s'ajouter à ceux commis par ces bandits récidivistes, coupables de corruption, de financement illégal, d'abus de pouvoir, de bafouer la charte des droits et libertés et j'en passe....

Tous ces crimes resteront impunis voire même encouragés, la preuve en est que, malgré l'évidence d'utilisation illégale des images, les médias diffusent quand même la publicité libérale.

Mais on l'a vu avec les commandites, pour les forces fédéralistes et les médias à leur service, tout est permis pour arriver à leur fin, et l'illégalité n'est qu'un moyen parmis d'autres!

Peuple du Québec au bord du génocide! dixit Martineau-no

Dans le journal de mourial du 26 juin 2012, Richard Martineau-no, défenseur de la liberté de parole néolibérale et réactionnaire, sévit une fois de plus dans un de ses textes tout aussi insignifiant que les autres, dans lequel il compare le Québec à des peuple génocidaires tels que les Yougoslaves et les Rwandais.
Après avoir pleurnicher sur son sort de victime, innondé d'insultes et de menaces de mort, il se dit soulagé maintenant qu'il s'est réfugié à la campagne, loin de tous ces artistes et ces étudiants anarchistes-radicaux-enragés.
Incapable d'assumer sa position de chroniqueur d'opinion dans un journal populiste, qui attire autant, sinon plus d'insultes que d'approbations, il attribue à tous les membres de la société qui ne feraient pas partie de la majorité silencieuse, des prédispositions à la haine et au génocide comme en fait foi cet extrait: «Il n’y a rien de plus fragile que la paix sociale. Longtemps, je me suis demandé comment des Rwandais et des Yougoslaves qui avaient vécu paisiblement côte à côte pendant des décennies pouvaient, du jour au lendemain, se vouer une haine mortelle et se poursuivre dans les rues, machette à la main et bave aux lèvres.»
Afin de le guérir de sa profonde schizophrénie paranoïaque, je suggère à ce grand déconnecté de la réalité de prolonger indéfiniement son séjour à la campagne, de préférence au fin fonds d'un rang à des kilomètres de toute âme qui vive et surtout privé d'accès internet, afin de nous débarasser définitivement d'un incompétent qui parasite et pollue le paysage médiatique du Québec depuis trop longtemps.

La loi de la police

Toutes mes félicitations et mon admiration à Arsène Brosseau-Thiffault, agent de la paix au Palais de Justice de Montréal, pour avoir eu le très grand courage de défendre ses convictions au point d'en avoir perdu son emploi.
En effet, il a été congédié pour avoir porté le carré rouge entre la porte d'entrée du Palais de justice et le vestiaire.
En plus d'être victime d'un congédiement abusif, il «accuse au passage ses anciens collègues au Palais de justice de Montréal de faire du profilage politique. « On entendait sur les ondes radio : “ Il y a un carré rouge qui vient de rentrer, watchez-le ”» [Lire l'article publié dans le Devoir: Congédié pour un carré rouge? ]
Il réclame donc des excuses de la part de son employeur afin de rétablir sa réputation!
Il est donc important de souligner le geste de monsieur Arsène Brosseau-Thiffault et de le supporter dans ses démarches, car dans l'univers fermé des grosses polices brutes et épaisses dans lequel c'est la dictature plutôt que la démocratie qui règne, où tout se règle en famille, il y a peu de chances que justice soit rendue. 

Une commission pour les fraudeurs, des injonctions pour les étudiants

C'est éloquent de voir avec quelles précautions les acteurs de la pièce de théâtre mettant en vedette la juge Charbonneau et produite par le très honnête gouvernement Charest, tracent en ce début des audiences de la commission Charbonneau, les grandes lignes des stratagèmes frauduleux élaborés par des firmes d'ingénieurs et autres entreprises en construction, qui leur permettent de voler des milliards au trésor public, mais sans jamais nommer personnes et, bien évidemment, sans en arrêter aucun.
Il s'agit pourtant de crimes graves qui ultimement causent la mort en privant notre système de santé et d'éducation des moyens nécessaires pour prendre soin correctement des personnes malades ou en détresse. Des gens meurent dans nos hôpitaux faute de soins adéquats! Des enfants souffrent de détresse psychologique, dont plusieurs de suicident faute de support professionnel en nombre suffusant.
Mais ces crimes économiques graves causant la mort, commis par fraudeurs à cravate, trop souvent amis et pourvoyeur du parti libéral, sont aux yeux de notre merveilleux système de justice moins graves que de manifester sans donner son itinéraire à la police, ou d'encourager quelqu'un à le faire.
On a pu constater que nos juges sont beaucoup plus pressés d'accorder des injonctions à deux trois scabs contre une majorité d'étudiants qui ont démocratiquement votés pour la grève.
On a aussi tous vu comment les policiers ne s'encombrent pas de prendre le temps d'identifier qui a commis une effraction, ou même s'il y a eu effraction, non ils foncent dans le tas et procèdent à des arrestations massives où l'utilisation de violence excessive de la part des policiers est devenu la norme!
Voilà quelle genre de société que nous impose la gang de corrompus libéraux dirrigée pas Charest, dans laquelle les fraudeurs bénéficient d'un traitement de faveur, et où les étudiants qui se mobilisent pour le bien commun sont traités comme des bandits de grands chemins!

samedi 16 juin 2012

Glorification de la brutalité policière: la vraie banalisation de la violence!

Le plus terrifiant devant les actes de violence sauvage posés par les forces policières, c'est l'acceptation, voire même la glorification de cette violence commise par des policiers quasi psychopathes, tel que le démontre cet extrait d'un article publié dans la grosse presse à Desmarais dans lequel ce policier dit qu'il "ADORE ÇA"!: "« Je suis entré dans le groupe d’intervention pour qu’il y ait de l’action. Je suis formé pour ça » , dit l’agent Stephan Peixe. C’est sûr qu’on travaille beaucoup, mais on ne se plaint pas. C’est un peu comme nos séries de hockey en ce moment. J’adore ça. " J'imagine leurs discussions dans le vestiaire après la «game»: "Moé j'en ai fait saigner 4 à soir, pis toé? J'va surement avoir la médaille de «Rex le chien enragé» remis au meilleur compteur!"
Pis ça mossieur Charest, c'est pas de la banalisation de la violence?

Fred Pellerin cautionnerait la violence selon les libéraux!

Suite au refus de Fred Pellerin d'aller chercher son titre de chevalier de l'Ordre national du Québec (et de poser avec l'excécrable Mom Charest), la très solidaire et militante membre du club criminalisé des corrompus du parti libéral, Christine St-Pierre, a déclaré ceci: « nous, on sait ce que ça veut dire le carré rouge, ça veut dire l’intimidation, la violence, ça veut dire aussi le fait qu’on empêche des gens d’aller étudier ».
Les artistes n'ont pas tardé à réagir en demandant des excuses dans une lettre qui dénonce ses propos qui associent tout ceux qui portent le carré rouge à la violence et l'intimidation. En voici un extrait: " Il est plus que temps que vous et les membres de votre parti preniez les responsabilités qui vous incombent en tant que représentants politiques quand vous usez de tels moyens ...de propagande pour diviser l’opinion publique, en stigmatisant le port du carré rouge comme un geste soutenant la violence. Vous aimez « oublier » que ce mot qui vous vient si fréquemment aux lèvres n'est pas incarné par les centaines de milliers de personnes, étudiants et citoyens qui marchent chaque soir dans nos rues, mais par un corps policier qui multiplie honteusement les gestes de brutalité envers des manifestants pacifiques. Vous aimez « oublier », aussi, que cette violence est celle de vos mots menteurs et méprisants, de votre inaction et de votre irrespect envers une part grandissante de notre population."
À la demande de l'opposition de s'excuser, la très déshonorable sinistre St-Pierre en a rajouté: "« Nous avons tous vu qu’il y a eu des manifestations d’étudiants qui, parfois, ont conduit à des scènes tout à fait disgracieuses, des scènes ...d’intimidation, des scènes dont les médias ont été témoins et des images qui ont été rapportées sur tous les écrans de télévision. Ces façons de faire sont inadmissibles et c’est ce que j’ai voulu exprimer lorsque j’ai parlé du carré rouge.... Dans une société libre et démocratique, nous devons nous dissocier de la violence, nous devons nous dissocier des scènes que nous avons vues dans le métro de Montréal » "
Elle maintient donc que tous les citoyens du Québec qui appuient la cause étudiante par le port du carré rouge sont aussi de potentiels fomenteurs de violence. Ben ma criss de réac, toi pis ta gang de dictateurs libéraux, allez bientôt être victimes de la seule violence que vous méritez, un balaiage des leaders de la mafia libérale aux prochaines élections!

Port du carré rouge = profil criminel!

Après le profilage racial, nos forces policières font maintement dans le profilage des «carrés rouges» ou selon leur jargon du «profilage criminel», et ont la naiveté de nous dire que c'est normal, qu'elles ont toujours fait ça, comme en fait foi cet article du Devoir du 10 juin 2012: " Samedi, deux journalistes du Devoir ont entrepris de tirer l’affaire au clair en épinglant sur leur poitrine des carrés rouges avant de s’engouffrer dans la gueule du métro. Résultat? Interpellation rapide, détention pour fin d’enquête. «On fait juste ça, du profilage criminel», a indiqué de suite un des agents du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) lors de la fouille de nos journalistes."
Le boutte du boutte est que le gouvernement Charest, champion défenseur de la démocratie, supporté par ses amis des empires Gesca et Péladeau via la plume de leurs «chroniqueux» réactionnaires (les Lapierre, Laroque, Martineau, Aubin, Facal, Duhaime, Hébert, Samson, Pratte, Marissal, Lagacé, Cardinal, Gagnon), ai réussi à faire passer le carré rouge de symbole d'une répartition plus équitable de la richesse, à celui de la criminalité voire même du terrorisme! Cette façon d'arriver par la répression à semer la graine de la peur dans la tête des gens afin qu'ils se soumettent d'eux-même aux dictats du pouvoir, est digne des régimes totalitaires pseudo-démocratiques qui se servent de la peur du terrorisme pour justifier la répression violente envers tous ceux qui osent les contester!

Le droit à une information libre: un enjeux capital

L'accès à une éducation gratuite est un enjeux important de notre société afin que les moyens financiers d'un individu désireux de s'instruire ne soit pas un obstacle. Toutefois, le droit à une information diversifiée et libre de toute pression économique ou politique est un enjeux encore plus importrant afin que le peuple dispose d'une information représentative de l'ensemble des courants idéologiques de la société lui permettant de faire des choix éclairés le temps venu.
Les enjeux de la concentration des médias sont très biens expliqués dans cet article dont voici un extrait: «Le taux canadien de concentration concernant la propriété de la presse quotidienne en est un des plus élevés du monde occidental. Entre 1992 et 1999, Southam a vendu ses journaux à Hollinger ce qui fait que le gro...upe de Conrad Black possède 56,2% des quotidiens canadiens. Dans sept provinces, près de 75% de la presse quotidienne appartient à un seul propriétaire. Quant au Québec, Quebecor et Gesca/Power se partagent 97,2% des quotidiens québécois [Sauvageau, 2000].... Pour le Conseil de presse du Québec (2003), malgré certains avantages liés à la concentration, les dangers sont nombreux. L’uniformisation et la standardisation du contenu fait en sorte que le pluralisme idéologique et la libre circulation des idées inhérents à la bonne santé démocratique d’un pays sont mis en péril. Cette situation constitue un danger puisque la diffusion de différents points de vue sur un enjeu est réduite. La diversité d’opinions et de sources d’information permet ainsi aux citoyens de se forger une idée éclairée sur une question sociétale.»
L'éducation s'acquiert d'abord et avant tout par les médias, chose que les détenteur de capitaux et les forces fédéralistes ont bien compris. Mais il ne suffirait que d'un gouvernement qui ne soit pas à leur solde pour voter des lois empêchant la concentration des médias et pour subventionner des télés et des journaux à contre courant de l'ordre politique et économique établis. Ainsi, tous les courants idéologiques de la société seraient représentés dans les médias permettant ainsi au peuple de faire des choix vraiement éclairés!

Omerta libérale: quel fin observateur que ce Marissal

Dans cet article publié le 4 juin 2012, le petit Marissal, membre des illustres chroniqueurs confortablement hébergés dans leur carré vide, s'étonne de l'omerta qui règne au sein du parti libéral! Hey le twitt, ça fait longtemps que ça dure, y'était temps que t'en parle (quel fin observateur de la société que ce Marissal)!
Et pourtant, du temps des dissensions au Parti Québécois, nos intrépides «journalisses» sillonnaient les sentiers les plus éloignés du Québec pour aller arracher une déclaration anti-Marois et d'en faire la une de leur torchon fédéralo-néo-libéral. Mais pas un ostie de ces fins limiers pour enquêter sur la triste omerta qui règne au sein du parti libéral alors qu'aucun gouvernement n'a été aussi détesté et contesté avant lui. Criss, jama j'crairai qu’y'a pas un seul député ou encore aucun membre de ce parti dictatorial qui ne conteste pas les agissements de ce gouvernement qui non seulement impose sa dictature au sein même de son parti, mais à l'ensemble de la société québécoise!
Mais à force de ne pas mordre la main de ceux qui les nourrissent, ces lavettes de «journaleux» finiront complètement abrutis, tout comme Winston dans le film 1984, ils finiront par perde toutes leurs convictions morales, prêts à accepter sincèrement n'importe quelle vérité, aussi contradictoire soit-elle, pourvu qu'elle émane de leur généraux bienfaiteur et maître!

Les étudiants défendent les riches!

L'arrogance et le mépris de la part de ce triste individu qu'est Sir John Charest envers les étudiant a atteint son paroxisme lorsqu'il a déclaré lors de la conférence de presse du 31 mai que les étudiants défendent les riches!
Lui qu'on a vu avec ses amis et les amis de la puissante et milliardaire famille Desmarais lors d'un faste banquet dans lequel il s'est certainement inspiré pour son plan Nord et pour l'élaboration de son cadre financier dans lequel il augmente les taxes et les tarifs pour la population mais dans lequel il maintient et pourquoi pas augmente pour ses riches amis, leurs privilèges fiscaux!
Qui croit-il berner avec cette affirmation sauf peut-être les partisans libéraux aveuglés par les principes d'utilisateurs payeurs si chers à l'idéologie néolibérale.
Le plus grave dans ce genre de déclaration c'est que non seulement elle déligitime l'action des leaders étudiants qui mènent un combat pour faire progresser la société, mais ça amplifie le sentiment de haine qu'une partie de la population entretient envers les étudiants.
Amnistie internationale et l'Onu peuvent bien s'inquiéter des actes que pose ce gouvernement qui loin d'appaiser la crise sociale dans laquelle il a précipité le Québec, ne font que l'attiser en antagonisant encore d'avantage les québécois les uns envers les autres!

Atteinte au droits fondamentaux: se comparer pour se justifier!

Après Amnistie Internationale, c'est au tour de l'ONU qui presse le gouvernement " « de faire respecter pleinement les droits à la liberté de réunion pacifique, d'expression et d'association des étudiants » touchés par la loi spéciale...... « la législation récemment adoptée restreint indûment le droit d'association et de réunion pacifique au Québec »Réponse du gouvernement par la bouche de La ministre des Relations internationales du Québec, Monique Gagnon-Tremblay : "[elle] s'est adressée à la presse pour dire aux observateurs onusiens de se pencher sur des problèmes plus criants. « Au lieu, bien sûr, de regarder le Québec actuellement, [...] l'ONU pourrait peut-être regarder les crises majeures qui se passent actuellement, que ce soit en Syrie ou alors au Mali »"
Veut-elle nous dire que tant que nous n'en serons par rendu à des excès comparables à ces pays, les atteintes aux droits fondamentaux par le gouvernement ne doivent pas être dénoncés pas quiconque? On voit bien à quel genre dérive ce gouvernement est prêt à plonger le Québec.

C’est un peu comme nos séries de hockey en ce moment. J’adore ça.

Pendant que sont constatés de nombreux cas de brutalité policière, des charges sauvages et des encerclement des manifestants, des arrestations massives et de nombreux blessés, parfois gravement, parmis les manifestants, le tout dénoncé par Amnistie Internationale, l'irresponsable grosse Presse publie un important article sur deux pages qui décrit le travail palpitant des forces policières, comparé à la série «24 heures».
Dans cet article, publié dans le 30 mai 2012, intitulé «Dans les coulisses des manifs», les imposants moyens techniques et les très nombreux effectifs y sont décrits, tout comme la ferveur avec laquelle ces effectifs, très bien entrainés, ne vivent que pour ce genre d'action qu'ils qualifient de «série de hockey» auxquelles ils adorent participer, dont voici un extrait: "« Je suis entré dans le groupe d’intervention pour qu’il y ait de l’action. Je suis formé pour ça » , dit l’agent Stephan Peixe. C’est sûr qu’on travaille beaucoup, mais on ne se plaint pas. C’est un peu comme nos séries de hockey en ce moment. J’adore ça."
 On a en effet pu constater combien plusieurs de ses exaltés confrères s'en sont donné à coeur joie dans cette "série de hockey" où comme au hockey, tous les coups sont permis et où tous ceux qui commettent des actes de violence excessive sont rârement punis.
Les actes de violence que les policiers commettent " parce qu'ils adorent ça " sont encore plus écoeurantes et condanmables car elles sont commises contre des jeunes gens sans défense.
Mais ça prends-tu des irresponsables totalement insensibles pour publier ce genre de reportage en pleine période de crise pendant laquelle des centaines de personnes se sont fait brutalisées pour le simple fait d'avoir manifesté dans la rue!
La descence et le minimum de respect pour toutes ces victimes de brutalité policière aurait voulu que l'insignifiante Presse ne publie pas un tel reportage.
Mais à quoi s'attendre d'autre de ce torchon au service de la classe dominante, que la glorification du travail de ces policiers mercenaires à la solde de cette même classe dominante!

mardi 29 mai 2012

Gratuité scolaire? Pas besoin de virer communiste.

Pas besoin de ruiner les riches et les entreprise, ou de virer communiste pour trouver le financement nécesasaire à la pleine gratuité scolaire. Voici ce que proposaient Louis Dumont, Guy Rocher et Michel Seymour, professeurs à l'Université de Montréal dans un article paru dans le Devoir du 17 janvier 2011 (Droits de scolarité - Le modèle québécois n'a rien d'une anomalie):

«Il existe d'autres façons de faire, en plus de continuer d'exiger de la part du gouvernement fédéral le rétablissement des transferts fédéraux pour l'éducation supérieure à la hauteur de la proportion accordée en 1994-1995. Voici quelques exemples:
- imposer une taxe à l'expertise universitaire pour les grandes sociétés dont le développement repose sur des compétences universitaires;
- hausser les redevances liées à l'exploration et l'exploitation minière et gazière;
- récupérer les sommes perdues à cause de l'évasion fiscale (paradis fiscaux, comptes secrets dans des banques suisses);
- introduire de nouveaux paliers d'imposition pour les plus riches de notre société qui ont pu, grâce à des études supérieures universitaires, accéder à une profession lucrative.
De cette façon, l'équité et l'accessibilité seront préservées: le financement de toutes nos universités sera bonifié sans la contrepartie négative d'une décroissance attendue de leur fréquentation par les prochaines générations d'étudiants.»

Mais le gouvernement libéral de Charest, enfermé dans la logique néolibérale d'utilisateur-payeur pour tous les services publics, y compris la santé et l'éducation, a choisi d'imposer aux étudiants une hausse de 85% des droits de scolarité tout en les accusant de ne pas faire leur juste part! Résultat: la polupation qui descend dans la rue pour exprimer son raz-le-bol de ce gouvernement corrompu à la solde des riches et des grandes entreprises!