vendredi 11 novembre 2011

Plus jamais la guerre

En ce jour du souvenir, j'éprouve un grand malaise car je suis déchiré entre la sympathie que j'éprouves envers ces jeunes gens qu'on envoie se battre dans des pays lointain, et mon dégout pour la guerre. Comment ne pas être admiratif devant le grand courage du soldat qui quitte famille et amis pour aller se battre, et devant son idéal de défense d'un peuple opprimé. De l'autre coté, comment l'armée canadienne a-t-elle pu passer de casque bleu en mission de paix, à armée en guerre contre l'Afganistan. Surtout que du temps où les Russes étaient en guerre contre l'Afganistan, les américains financaient les talibans dans leur lutte. À ce que je sache, dans ces temps-là, les extrémistes talibans opprimeurs des femmes sévissaient. Alors dites-moi pourquoi, il est si important aujourd'hui de délivrer l'Afganistan du joug des talibans. Il semble pourtant clair que les conservateurs de Harper ont engagé le Canada dans cette guerre pour défendre des intérêts économiques et stratégiques, ce qui n'a rien à voir de permettre aux petites filles afganes d'aller à l'école.
Pour moi, aucun motif ne justifie la querre, surtout lorque derrière un motif humanitaire se cache des considérations de domination politique et économique.
Ce qui me désole le plus, c'est que le gouvernement se sert des vétérans et des soldats morts au combat pour faire la promotion de la guerre.
Pour moi, le jour du souvenir signifie: PLUS JAMAIS LA GUERRE!!!

Journalistes sans génie

Bravo aux sans génie de «journalisses» qui répètent les inepsies des économistes à la solde de la classe dominante, telle que "du temps de la création du système d'éducation tel qu'on le connait, le Québec était riche alors que maintenant le Québec est pauvre et n'a plus les moyens". Criss, les entreprises n'ont jamais fait autant de profit! Trop sans dessins pour faire une vrai job de journaliste et de confronter l'argument d'un Québec pauvre, à celui de l'inéquité fiscale, ou à celui de l'inaction des libéraux face à la corruption, ou encore à la défiscalisation des entreprises qui mène inévitablement à la détérioration des services publics.
Ça se pourrais-tu que notre système d'éducation ait été créé à l'époque, non pas parce que le Québec était plus riche qu'aujourd'hui, mais parce que l'accès universel à l'éducation était une valeur importante pour le Québec. Se pourrait-il également, que comme tout le reste des services publics, la cause de la détoriation du réseau universitaire ne soit pas seulement l'insuffisance de contribution des étudiants ou la mauvaise gestion de la part des administrateurs, mais aussi le sous financement chronique? Pas un ostie de journalisse pour soulever cet aspect.
La profession journalistique me fait honte car elle ne fait que se faire le porte voix de la classe dominante, pognée qu'elle est pour ne pas cracher dans la main qui la nourrie.

Bravo les étudiants.

Bravo aux étudiants qui sont sortis dans la rue pour défendre une valeur si importante qu'est une éducation de qualité et accessible à tous peu importe le statut social. Comment voulez-vous croire le gang de la mafia libérale et son chef Mom Charest quand ils nous disent que le Québec n'a pas les moyens de financer les universités, alors que des milliards sont engloutits dans un système de corruption pourris. Quand des milliards sont détournés dans des paradis fiscaux. Quand les riches ne paient pas leur juste part d'impôt en raison du traitement fiscal privilégié qu'il leur est réservé. C'est pas vrai que ce sont les étudiants qui vont payer pour la lâcheté des libéraux. Encore une fois BRAVO aux étudiants!

Flaherty le super buddy des entreprises

Le super buddy des entreprises et ministre des finances du Canada Flaherty a confirmé hier que: «Le gouvernement va de l'avant avec sa réduction de 16,5 % à 15 % du taux d'imposition des profits des sociétés le 1er janvier prochain. Cela représentera un manque à gagner pour Ottawa d'environ 4 milliards de dollars par année». Et il a le culot d'ajouter: «Le taux global d'imposition [fédéral et provincial] des nouveaux investissements des entreprises est plus bas au Canada que dans tous les autres pays du G7 et il est inférieur à la moyenne des pays membres de l'OCDE.»
Ce qu'il nous dit finalement est que le Canada est le paradis fiscal des pays du G7 alors que nos services publics souffrent de sous financement, que l'évasion dans les paradis fiscaux est florisante, qu'il y a de corruption dans la construction et que pour construire un pont il faudra le faire en PPP et avec péage parce les gouvernements n'ont plus d'argent. Argent qu'ils viennent de plus en plus chercher dans les poches de la population sous forme de taxes et de tarification.
La défiscalisation des entreprises sous prétexte de la concurrence mondiale est une autre couleuvre que les politiciens à la botte des entreprises nous passe sans qu'aucun de nos brillants journalisses économiques n'ait le courage de contester.