jeudi 27 octobre 2011

Le marteau pour les entrepreneurs, la masse pour les syndicats

V'la ti pas que Charest nous sort un autre lapin de son chapeau. Un projet de loi qui prévoit que les entrepreneurs reconnus coupables de fraudes fiscales ne pourront plus soumissionner sur des contrats gouvernementaux. De plus, selon les dires de la ministre Thériault, les amendes pour les entreprises fautives pourraient aller jusqu'à 150,000 dollars.

Chez pas vous autres, mais me semble qu'on a pas besoin d'une loi pour qu'un contrat soit donné à une entreprise dont l'honêteté et les bonnes pratiques aient été vérifiés au préalable. Ça l'air que les crimes de fraude et les soupsons de corruption n'étaient pas jusqu'à aujourd'hui des actes suffisamment répréhensibles pour refuser d'octroyer un contrat.

Par contre, quand des travailleurs exercent des moyens de pression sur les chantiers, les amendes sont alors «titanesques», expression utilisée dans un article de la chaine Argent du 24 octobre 2011. Des amendes pouvant atteindre 20 millions de dollars par jour, selon le journal de Montréal du 26 octobre 2011. Y'a rien de trop fort contre les syndicats et les travailleurs qui commettent l'horrible crime de grève illégale et de grossière intimidation. Pour ce genre de crime, les lois du travail sont depuis longtemps implacables envers les travailleurs.

On voit bien que le but du gouvernement Charest est de ne pas trop heurter les patrons et de mater voir même de tuer les syndicats.

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