lundi 1 juillet 2013

La bonne vieille politicaillerie libérale et caquiste!

On n'a été témoins ces derniers jours de tout ce qu'il y a de plus détestable dans notre système politique, c'est-à-dire de la politicaillerie partisane qui ne pose des actions qu'en fonction des intérêts du parti et de ceux qui le finance. En effet, sous prétexte de laisser libre cours à la négociation, les membres de la mafia libérale et des vire-capots caquistes ont forcé le gouvernement à fixer à seulement un an la durée de la loi spéciale, malgré la concession du gouvernement d'en fixer la durée à deux ans plutôt qu'à quatre.

Pourquoi cet entêtement des politicailleux de l'opposition à ne pas vouloir de ce compromis? La réponse est bien simple, la prochaine campagne électorale risque d'avoir lieu en pleine période de négociation de la convention collective des travailleurs de la construction, ce qui risque de nuire grandement au parti québécois. Et je cite Pauline Marois dans Le Devoir de ce matin (2013-07-01): «Malheureusement, pour des motifs qui n'ont rien à voir avec l'intérêt du Québec, cette stabilité n'est assurée que pour un an». Et Le Devoir de rajouter ensuite: «Les prochaines négociations risquent d'ailleurs de se dérouler, ou d'aboutir, en pleine campagne électorale, au printemps 2014, au bout de l'espérance de vie habituelle d'un gouvernement minoritaire comme celui du Parti québécois, ce qui pourrait être passablement encombrant.»

Il en fut de même lors du printemps érable, au cours duquel le chef de la mafia libérale Jean «John» Charest, et chef de la ligue des vire-capots, François «Frank» Legault, ont ridiculisé et méprisé la position du parti Québécois favorable aux revendications étudiantes, et n'ont pas hésité à transformer le Québec en état policier digne des pires dictatures! Non pas pour défendre l'intérêt général du Québec, mais plutôt pour affirmer leur pouvoir politique et pour défendre les intérêts de la classe dominante qui les finance et les maintien au pouvoir.
 

La presque réélection des libéraux au dernières élections fait voir combien cette classe dominante fédéralo-néolibérale et les médias qu'elle contrôle, peuvent faire passer des vessies pour des lanternes, car comment expliquer qu'un gouvernement aussi détesté par la population, réussisse presqu'à se faire réélire. J'ai bien peur que la grosse machine médiatique et les magouilles politicaillesques des libéraux et des caquistes ne réussissent à sortir le parti Québécois du pouvoir lors des prochaines élections.

1 commentaire:

  1. Extrait de l'article de La Presse: "L'ACQ expliquait notamment ne plus pouvoir payer les travailleurs en temps double lorsqu'ils reprennent la fin de semaine des travaux reportés à cause d'intempéries. Dans ces conditions, «il est impossible pour un employeur de rentabiliser un contrat», écrivait le président de l'ACQ Jean Pouliot. Les employeurs sont donc «la plupart du temps (...) contraints de faire travailler des salariés le samedi sans le déclarer aux autorités fiscales», avouait-il. L'ACQ soutient que même si ses membres veulent éviter le travail au noir, le «dogmatisme» des syndicats «rend l'honnêteté quasi impossible dans l'industrie»." C'EST L'BOUTTE D'LA MARDE!

    RépondreSupprimer