vendredi 30 décembre 2011

Le modèle Québécois: néo-libéral ou social-démocrate?

Le Québec a tout ce qu'il lui faut pour se doter d'une véritable sociale-démocratie à la norvégienne. Contrairement au régime néo-libéral à la Charest, la sociale-démocratie à la Norvégienne favorise la création d'une richesse collective. Extrait de cet article de l'Aut'Journal: «Les Norvégiens ont décidé de créer un fonds souverain pour les générations futures, alimenté par les revenus pétroliers excédentaires de l’État. Avec ses 560,5 milliards de dollars d’actifs, au mois de juin 2011, le fonds de pension norvégien est le plus gros fonds souverain au monde.»

Nous avons déjà Hydro-Québec, ne reste plus qu'à nationaliser nos richesses minières et d'en être les maîtres-d'oeuvre de leur développement. Pas besoin d'un gouvernement communiste pour le faire, mais surtout pas besoin d'un gouvernement libéral!

Comme c'est là, le Québec est un paradis néo-libéral dans lequel les pilleurs de richesses naturelles s'enrichissent à nos frais avec la bénédiction du gouvernement qui n'a de cesse de sous financer les services publics dans le but de les offrir sur un plateau d'argent aux détenteurs de capitaux. Notre filet social est plein de trou et ne tient que grâce aux revenus tirés d'Hydro-Québec, de Loto-Québec et de la SAQ, car ce ne sont certainement pas les contributions fiscales des entreprises qui permettent un financement adéquat des services publics.

Alors, que voulons-nous comme système socio-économique? Une sociale démocratie à la norvégienne dont une grande partie des richesses générées par le développement économique revient à la société, ou une économie néo-libérale qui ne génère que de la richesse passagère et réservée à quelques uns, dont les énormes surplus partent sous formes de dividendes aux propriétaires étrangers?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire