vendredi 11 novembre 2011

Journalistes sans génie

Bravo aux sans génie de «journalisses» qui répètent les inepsies des économistes à la solde de la classe dominante, telle que "du temps de la création du système d'éducation tel qu'on le connait, le Québec était riche alors que maintenant le Québec est pauvre et n'a plus les moyens". Criss, les entreprises n'ont jamais fait autant de profit! Trop sans dessins pour faire une vrai job de journaliste et de confronter l'argument d'un Québec pauvre, à celui de l'inéquité fiscale, ou à celui de l'inaction des libéraux face à la corruption, ou encore à la défiscalisation des entreprises qui mène inévitablement à la détérioration des services publics.
Ça se pourrais-tu que notre système d'éducation ait été créé à l'époque, non pas parce que le Québec était plus riche qu'aujourd'hui, mais parce que l'accès universel à l'éducation était une valeur importante pour le Québec. Se pourrait-il également, que comme tout le reste des services publics, la cause de la détoriation du réseau universitaire ne soit pas seulement l'insuffisance de contribution des étudiants ou la mauvaise gestion de la part des administrateurs, mais aussi le sous financement chronique? Pas un ostie de journalisse pour soulever cet aspect.
La profession journalistique me fait honte car elle ne fait que se faire le porte voix de la classe dominante, pognée qu'elle est pour ne pas cracher dans la main qui la nourrie.

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