dimanche 13 avril 2014

La bande d'intouchables à Martineau

En réponse à la chronique de Martineau dans le Journal de Montréal du 2014-04-13 intitulée «C’est la faute aux médias»

Monsieur Martineau qui, comme ses confrères chroniqueurs, analystes, éditorialistes et autres journalistes n'acceptent pas la moindre critique visant les médias qui les engagent, car c'est bien connu on ne crache pas dans la main de celui qui nous nourri, ou plutôt qui nous paye. Comme monsieur Martineau, tout ces champions de l'étique journalistique nous jurent ne subir aucune pression sur leur liberté de parole de la part de leur bienfaiteur. Car c'est également bien connu que la très grande maison de Radio-Cadenas n'est pas fédéraliste, que La grosse Presse à Desmarais l'est encore moins, et que TVA et le Journal de Mourial ne font pas partie d'une grosse business qui craint l'instabilité politique.

Mais il devient de plus en plus évident qu'il y a juste les médias eux-mêmes et leurs immensément dévoués et reconnaissants employés qui ne voient pas le traitement de faveur qu'ils accordent au parti libéral qui, comme on l'a constaté lors de la campagne électorale, n'a pas été talonné et questionné à la mesure des dizaines de perquisitions et des allégations de corruptions qui pesaient contre eux! Monsieur Martineau aura-t-il l'humilité d'admettre que si cela avait visé les méchants souverainisses, tout le clan médiatique québécois renforcé des amis et complices du ROC, auraient tirés à coup de canon sur le PQ jusqu'à ce que mort s'en suive.

Je terminerais en vous rappelant, cher monsieur Martineau, que, dans une société dite démocratique, les médias jouent un très grand rôle dans la bonne marche de la démocratie, et que, lorsque les médias sont concentrés dans les mains d'un seul courant idéologique, en l'occurrence le fédéralisme néolibéral, c'est le droit à une information pluraliste et représentative qui est refusé à la population. Que vous le vouliez-ou non, les médias ont un très grand pouvoir, dont celui de faire remporter les élections à un parti, qui dans une vraie démocratie, était condamné à les perdre, voire même à être rayé de la carte!

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